Alternatives Economiques – Lettre d’information du 24 mars 2011
-
Les réactions à la catastrophe de Fukushima nous ont conduits à décerner trois prix :
- Le prix du communicant le plus nul va à Anne Lauvergeon, la patronne d’Areva, pour avoir expliqué qu’avec l’EPR, on avait enfin un réacteur vraiment sûr. Autant dire que les 58 réacteurs du parc français actuel ne le sont pas tout à fait…
- Le prix du communicant le plus indécent est décerné à Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, pour avoir expliqué, aux premiers jours de la catastrophe, que cela allait profiter à la filière nucléaire française, un peu chère certes, mais tellement plus sûre.
- Enfin, le prix du communicant qui nous prend le plus pour des imbéciles revient à Henri Proglio, patron d’EDF, pour avoir justifié le prolongement de la vie des centrales nucléaires les plus anciennes en expliquant qu’on ne reconstruit pas les immeubles parisiens tous les vingt ans.