L’ambition tunisienne | Echobio

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Notre pays doit préserver ses sols si fragiles pour les générations futures, soutient Samia Maamer, responsable bio au ministère tunisien de l’agriculture et de l’environnement. La bio contribue à rendre notre agriculture durable, à faire reculer le désert et à maintenir sur leurs terres les petits paysans.” Plus que jamais, après les bouleversements politiques et sociaux de janvier dernier, la Tunisie veut étendre les méthodes bio de culture. “Je soutiens ce mode de production depuis 1997, affirme la représentante de l’état tunisien lors du séminaire international de l’Agence Bio à Paris fin février. Et je continuerai car, depuis toujours, je suis convaincue que notre pays, si diversifié, possède un fort potentiel pour les cultures bio.” En instaurant une réglementation dès 1999, en mobilisant la recherche et la formation et en obtenant, en 2009, le système d’équivalence pour l’exportation vers l’Union européenne, la Tunisie a pris de l’avance. Aujourd’hui, 336 000 hectares sont en bio, et l’ambition est d’atteindre 500 000 hectares en 2014, soit au moins 10 % de la surface agricole. Plus de 2000 opérateurs sont concernés, dont 1750 agriculteurs. “La moitié des surfaces est cultivée, avec une majorité d’oliviers, mais aussi des amandiers, des pistachiers, des figues de barbaries, des palmiers dattiers, et un peu de maraîchage.” L’autre moitié est sauvage, composée de forêts certifiées pour la cueillette du romarin, du myrte, du thym, des champignons, du miel, et bientôt du liège en écoproduit. La quasi-totalité des productions sont exportées.

A propos Frédéric Baylot

MÉDITACTION, BANDE DESTINÉE & POLÉTHIQUE « Fer senzill i lleuger, per més serenitat i alegria. » http://frederic.baylot.org/
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