Manif du 20 mai à Paris Bastille en solidarité avec Madrid

Manif du 20 mai à Paris Bastille en solidarité avec les manifestants Espagnols de la Place Puerta del Sol à Madrid.

Izuba.info
Au Maghreb, en Afrique, en Europe du Sud, les jeunes se rebellent contre la vie chère, la confiscation du pouvoir entre les mains de quelques uns, les plans d’austérité, le mépris des puissants envers les jeunes, les chômeurs, les pauvres.
En France , après avoir encouragé la folie financière et renfloué les banques en déroute, l’Etat compte faire payer les plus fragiles : les chômeurs au RSA, les jeunes sans travail, les élèves, les bas salaires qui peines à joindre les deux bouts et qu’on menace d’augmenter la TVA. 
L’Etat refuse d’encadrer les très hauts salaires, mais montre du doigt les immigrés. Il refuse de limiter l’augmentation des loyers ou des prix des produits de base, pour ne pas diminuer les bénéfices des riches propriétaires et des entreprises du CAC40.
Les jeunes sont chaque jour davantage considérés comme une variable d’ajustement. C’est nous qui devrons assumer les déchets nucléaires, le poids de la dette  , les dégâts sur l’environnement causés par le système actuel.
Les grand partis, de gauche ou de droite, ne proposent aucune issue satisfaisante. On nous donne le choix entre des xénophobes réactionnaires ou des adorateurs de l’économie libérale qui tentent de se faire passer pour sociaux.
La jeunesse ne veut ni engraisser les riches et les grandes entreprises en détruisant la planète, ni se replier sur ses frontières en rejetant le reste du monde.
Nous ne voulons plus que les fils a papa soient les seuls à avoir un avenir.
Nous ne voulons plus être considérés comme des feignants, sous prétexte que votre système ne nous propose pas de travail digne de ce nom.
Nous ne voulons plus que les partis parlent à notre place.
Nous resterons dans la rue le temps qu’il faudra, pour une meilleure répartition des richesses, pour une vraie démocratie, pour une société ouverte. 

Yes, We Camp !

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Espagne : malgré l’interdiction, les « indignés » continuent à manifester

France Info – 21 mai 2011 
A la veille d’élections locales qui se traduisent légalement par une interdiction de manifester, environ 25 000 personnes ont tout de même crié leur colère cette nuit sur la Puerta del Sol à Madrid. “Maintenant nous sommes tous illégaux” a hurlé la foule aussitôt après minuit. Les « indignés » espagnols manifestent depuis une semaine contre le chômage et les mesures de rigueur. 
France Info - Sur la Puerta del Sol, les

Sur la Puerta del Sol, les « indignés » bravent l’interdiction de manifester
 

Les protestations des « indignados » se sont poursuivies ce samedi dans la journée. A Madrid, on s’attend à ce qu’ils soient plus nombreux ce soir. Des manifestants sont aussi rassemblés à Barcelone, à Valence, à Séville et à Bilbao. Le gouvernement socialiste n’a visiblement pas fait appliquer par la force l’interdiction de manifester, de peur de déclencher de violents affrontements.
Les manifestants appellent au boycott des deux grands partis du pays, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au pouvoir et le PP (opposition de droite), aux élections municipales et régionales prévues ce dimanche dans 8 116 communes et 13 des 17 régions du pays.
Surtout, ils protestent contre le chômage et la précarité. Les étudiants et les jeunes actifs, à l’origine du mouvement baptisé « Jeunes sans avenir », sont les plus nombreux. « Je manifeste parce que je n’ai aucun avenir professionnel en Espagne malgré mon diplôme de tourisme », explique Inma Moreno, 35 ans. « A notre âge, nos parents avaient du travail, une maison, des enfants. Quand aurons-nous tout cela ? », s’interroge Paula Mendez Sena, une jeune architecte de 24 ans.
Mais les manifestations trouvent un écho chez des Espagnols de tous âges, notamment ceux qui gardent le souvenir des mouvements sociaux qui secouèrent l’Europe voilà plus de quarante ans.

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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