Les policiers testent une nouvelle génération de radars mobiles
Ces radars embarqués dans des véhicules de police sont capables de repérer en mouvement des excès de vitesse
Ces radars embarqués sont actuellement testés par les policiers des Yvelines et les gendarmes de l’Oise, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
Tout dépassement des vitesses autorisées qu’ils pourraient détecter ne donnera toutefois pas lieu à verbalisation durant la période de test, ont précisé une source policière et la gendarmerie. Cette période d’essai devrait être « de deux mois », a précisé une source policière.
Les policiers seront chargés des tests en zone urbaine, pendant que les gendarmes le seront sur les routes de campagne, a-t-on précisé.
Selon leparisien.fr, un modèle italien et un français sont essayés : « Ils ne vous laisseront aucune chance », titre le quotidien.
Le 21 mars, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant avait annoncé aux associations de lutte contre la violence routière que policiers et gendarmes seraient prochainement dotés de ce « radar de nouvelle génération permettant de contrôler les automobilistes dans le flux de la circulation depuis un véhicule en mouvement« .
Ces radars pourront détecter des excès de vitesse de véhicules doublant les voitures banalisées des forces de l’ordre, sans que celles-ci doivent être à l’arrêt, comme c’est le cas actuellement. Cela rendra donc plus difficile leur détection par les automobilistes.
Un appel d’offres pour la fourniture de ces appareils est paru le 17 mars au Bulletin officiel des Annonces des Marchés publics. Les fabricants avaient jusqu’au 26 avril pour soumettre leur offre.
Deux modèles, qui viennent d’être reçus, sont actuellement testés, ont précisé les sources.
L’ancienne déléguée interministérielle à la Sécurité routière Michèle Merli avait annoncé en mars l’expérimentation dès l’été « pour six mois » de ces appareils avant une généralisation. Elle avait également souhaité que ces appareils puissent être embarqués sur les motos.