Le 14 Juillet : l’origine oubliée …? : Fête de la Fédération

On désigne  sous le nom de Fête de la Fédération la fête qui fut célébrée au Champ-de-Mars de Paris, le 14 juillet 1790, premier anniversaire de la prise de la Bastille. On y vit réunis les députés des 83 départements, au nombre de 60 000. Louis XVI assista à cette fête, et y prêta serment à la Nation et à la loi.
La Fête de la Fédération eut lieu le 14 juillet 1790, pendant la Révolution française, un an jour pour jour après la prise de la Bastille. Les fédérés défilèrent avec leurs tambours et leurs drapeaux ; ils étaient 100 000, y compris ceux de Paris. Les Parisiens prirent place sur les talus que l’on avait élevés autour de l’esplanade. Louis XVI arriva de Saint-Cloud et prit place dans le pavillon dressé devant l’École militaire. La participation de la foule fut immense, très enthousiaste, malgré le mauvais temps. La messe fut célébrée par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d’Autun. La Fayette, en grand uniforme, arriva sur un cheval blanc et monta sur l’estrade. Louis XVI prêta serment à la Nation et à la loi, la multitude le répéta et l’on entonna un Te Deum, puis on se sépara au milieu des embrassements et des vivats dont beaucoup s’adressaient à Louis XVI. À l’étranger, dans plusieurs villes, notamment à Hambourg, on célébra l’anniversaire de la prise de la Bastille.
C’est le 6 juillet 1880 que le 14 juillet devint officiellement jour de la Fête nationale française, sur proposition du député Benjamin Raspail, en mémoire de la fête de la fédération.
Sources : Vikipédia
Aménagement du Champ-de-Mars
 Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 au Champ-de-Mars
À l’imitation des fédérations régionales de gardes nationales qui avaient commencé dans le Midi dès août 1789 et s’étaient étendues à toute la France, La Fayette, commandant de la Garde nationale de Paris, fait organiser à Paris pour l’anniversaire de la prise de la Bastille une fête nationale de la Fédération.
Dès le 1er juillet 1790, 1 200 ouvriers commencèrent les travaux de terrassement. Ils étaient nourris mais mal payés et, quand on leur reprochait leur lenteur, ils menaçaient de quitter le chantier. Il s’agissait de transformer le Champ-de-Mars en un vaste cirque, d’une capacité de 100 000 spectateurs, au centre duquel s’élevait l’autel de la Patrie. On fit appel à la bonne volonté des Parisiens. Ils répondirent en masse. Louis XVI vint de Saint-Cloud donner un coup de pioche, La Fayette, en manches de chemise travailla comme un ouvrier. Bientôt ce fut une fourmilière humaine, où les ouvriers du faubourg Saint-Antoine côtoyaient les nobles, où les moines côtoyaient les bourgeois, où les courtisanes donnaient la main aux dames des beaux quartiers. Les charbonniers, les bouchers, les imprimeurs vinrent avec leurs bannières décorées de tricolore. On chantait gaiement le Ah! ça ira et autres couplets patriotiques. Les soldats se mêlaient aux gardes nationaux. On hébergeait les fédérés venus de la province ; ils étaient au moins 50 000
Postérité
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Le mouvement fédéraliste « La Fédération » co-organise le 25 juin 2010 un colloque scientifique pour le 220e anniversaire de la Fête de la Fédération (14 juillet 1790)[8],[9]
Bibliographie
Adolphe Thiers, La fête de la Fédération, in Chrestomathie française, ou choix de morceaux tirés des meilleurs écrivains français, Volume 2 Par Alexandre Vinet, 1838, p. 128-131, [lire en ligne]
Récit exact et circonstancié de tout ce qui s’est passé à Parie le 14 juillet 1790 à la Fédération, [lire en ligne] incluant notamment l’Hymne pour la la fête de la Fédération, de Marie-Joseph Chénier, in Chrestomathie française, ou choix de morceaux tirés des meilleurs écrivains français, Volume 2 Par Alexandre Vinet, 1838, p. 182, [lire en ligne]
Alain Charles Gruber, Les décors élevés à Paris pour la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, [lire en ligne], in Les grandes fêtes et leurs décors à l’époque de Louis XVI, page 149 et suivantes, 1972

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