Landes – Les plages sont envahies par les méduses

Sud-Ouest 10 août 2011 par Arnauld Bernardd et Léo Rozé
Les physalies vont et viennent sur la plage
Dans les Landes, les municipalités prennent la décision de fermer les plages au cas par cas. En Gironde, la plage était fermée hier au Porge
Hier, les physalies ne semblaient pas inquiéter les baigneurs de Biscarrosse. Elles ont pourtant contraint à hisser le drapeau rouge lundi dernier, en fin de journée. Mais sur la plage, on les avait presque déjà oubliées. « Il y en avait quelques-unes échouées ce matin. Mais comme la baignade est autorisée, on y est allés », explique Laurent, un touriste bourguignon, en sortant de l’eau. Marcel affiche la même sérénité. Ce vacancier, originaire du Vaucluse, est un habitué des méduses. « En Méditerranée, quand on se baigne, on en trouve souvent. Il suffit de les éviter. Et s’il y en a trop, on sort de l’eau. Après celles-ci, les physalies, je ne connais pas du tout… », admet-il.
Et c’est bien là le problème. Personne, même les médecins, n’ont une idée précise des conséquences que peuvent avoir les brûlures occasionnées par ce siphonophore bleuté. Elles provoquent des réactions cutanées, des malaises, mais peuvent aussi entraîner des complications plusieurs semaines après le contact.
Mieux informer
Sandrine Ardiot, une jeune mère de famille originaire de la région parisienne, aurait souhaité être mieux informée : « Ma fille de 3 ans s’est fait brûlée par une physalie le 29 juillet dernier, sur la plage de Vieux- Boucau. Les CRS ont informé le Samu, conformément à leur procédure et ils ont mis du sable sur les brûlures. Nous sommes rentrés chez nous le 30 juillet, et le mercredi 3 août, ma fille a développé une éruption cutanée sur les brûlures. Depuis, tous les jours de nouveaux boutons apparaissent sur le corps. Ici, à Paris, les médecins ne savent pas quoi faire. Finalement, on a pu joindre le Samu 40 qui a communiqué le numéro de Physatox, qui est la cellule sanitaire au CHU de Bordeaux pour la physalie. »
Verdict ? Aucun traitement n’est connu à ce jour. « Les municipalités ont une circulaire interdisant la baignade en présence de physalies depuis deux ans, pourtant les plages restent ouvertes. Nous, ça a été le cas quand ma fille s’est fait toucher », raconte la mère de famille.
Après le pic de juillet, on essaye dans les mairies des Landes de relativiser le phénomène. « Elles viennent en fonction du courant et du vent. Donc, oui, elles peuvent arriver n’importe quand. Et ce sont souvent des arrivées massives. Mais elles ne restent jamais plus de 48 heures. Il suffit d’une marée ou d’une bascule de vent », déclare Didier Lumalé, responsable de la communication à la mairie de Biscarrosse. Et concernant les fermetures de plage, il n’y a pas plus de science exacte. « Ça dépend des situations. Les maitres nageurs sauveteurs représentent le signal d’alerte. En fonction de l’importance, on prend une décision. On s’adapte aussi à la fréquentation de la plage, qui varie évidemment par rapport à la météo », ajoute Didier Lumalé.

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 Les plages sont envahies par les méduses
Mardi 9 août 2011 à 06h00 | Par Gwennoline Le Cornec
À Lacanau, la baignade a été interdite hier, jusqu’à nouvel ordre
 

A propos kozett

Deux phénomènes peuvent amener à une manipulation dans la prise en compte des informations par notre conscience : --> Le mirage qui voile et cache la vérité derrière les brumes de la sensiblerie et de la réaction émotionnelle. --> L’illusion qui est une interprétation limitée de la vérité cachée par le brouillard des pensées imposées. Celles-ci apparaissent alors comme plus réelles que la vérité qu’elles voilent, et conditionnent la manière dont est abordé la réalité … A notre époque médiatisée à outrance, notre vigilance est particulièrement requise !
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