Altermonde sans frontières – 25 septembre 2011 – Bruno Testa
Si nous vivions dans une « république irréprochable », nous aurions une « justice irréprochable ».
Conséquences : Jacques Chirac n’aurait jamais été président de la République pour la bonne raison qu’il aurait été en taule bien avant. Alain Juppé, ex-délinquant, n’aurait plus le droit de faire de la politique, de même que Harlem Désir, les époux Balkany, Jean-Paul Huchon, etc. Les procureurs qui ont demandé la relaxe de Chirac seraient immédiatement arrêtés à l’audience pour forfaiture. Le procureur général près de la Cour de cassation Jean-Claude Marin qui défend ses procureurs irait également en taule : même motif, même punition.
Alors qui à droite et à gauche veut vraiment d’une « république irréprochable » ?
Celle voulue par Nicolas Sarkozy a la douce voix de l’harengère de l’UMP Nadine Morano, qui se répand partout sur les ondes que son poisson est frais quand le citoyen sait bien qu’il n’en est rien.
Elle a le visage fourbe de Brice Hortefeux qui jure la main sur le cœur qu’il n’a pas eu connaissance des procès-verbaux des juges alors qu’il téléphonait le contraire à son pote Gaubert mis en examen. Elle a l’impudence de Jean-François Copé qui dénonce dans l’affaire Karachi, tenez-vous bien, un complot Socialiste !
La « République irréprochable » ressemble à s’y méprendre à une mère maquerelle qui voudrait nous faire croire qu’elle travaille pour une ligue de vertu.