Les lampes à basse consommation sont illégales

… Elles contiennent du krypton 85, gaz radioactif d’une demi-vie de 10 ans  et du thorium 232 d’une demi-vie de 14 milliards d’années. Le premier est  un sous-produit de la fission nucléaire. Il est commercialisé en France par Areva. Le deuxième est extrait des terres rares par Rhodia dans le site saturé de déchets radioactifs de La Rochelle. Ces radionucléides sont aussi utilisés dans les phares de voiture, les projecteurs de scène et terrains de sport, les espaces commerciaux. En vertu des articles L133.1, R1333.2 et R1333.3 du Code de la Santé Publique, l’addition de radionucléides aux biens de consommation est interdite. Cette réglementation date de 2007 alors que les lampes visées par ce communiqué étaient déjà commercialisées.
 Des demandes de dérogation doivent être présentées auprès du Ministère de l’Ecologie, de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. Il est aussi prévu qu’elles soient examinées par le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire.
C’est seulement en 2009 que l’Autorité de Sûreté Nucléaire s’est saisie du dossier et a informé les fabricants de l’urgence à régulariser cette situation de non conformité.
C’est seulement aussi depuis quelques semaines que les producteurs de lampes réunis au sein de l’European Lamp Manufacturing Companies Federation(1) ont présenté les premiers éléments d’un dossier qu’il reste à compléter ( après quand même 2 ans de réflexion et combien de lampes en circulation entre temps ?…)
Il n’est pas sûr que cette dérogation au terme d’une longue instruction soit acceptée.
C’est pourquoi Robin des Bois demande aux usagers de s’informer sur les lieux de vente de la composition exacte des ampoules à basse consommation, de privilégier les modèles sans additifs radioactifs, en particulier sans krypton 85 ou autre gaz radioactif comme le prométhéum 147.
L’innocuité de ces lampes en cas d’expositions multiples, rapprochées, répétées et de longue durée n’est pas prouvée. Des situations accidentelles comme les bris, les incendies de domiciles privés, de super ou hypermarchés ou magasins de bricolage détenant des stocks importants de lampes radioactives neuves ou à recycler peuvent exposer les sauveteurs, les riverains et l’environnement à des risques méconnus. Le recyclage massif des lampes radioactives rendues au stade de déchets peut exposer les ouvriers des sites de regroupement, de traitement, de stockage ou d’incinération et les riverains à des doses supérieures aux normes recommandées. La même vigilance s’impose sur les sites de production et autour.
Pour mémoire, ce type de lampes contient aussi du mercure. Mercure +krypton 85 + thorium 232, les marchands de lumière artificielle sont très loin de l’éco-conception. Ils prétendent participer ainsi à la réduction des émissions globales de CO_2 . Ceci ne les autorise pas à mettre en danger  l’environnement et la santé des ouvriers et du public par l’utilisation de toxiques chimiques et radioactifs.
(1) Philips, GE Lighting France, Osram, USHIO et Sylvania
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Le client est « roi », il peut choisir…
On peut réfléchir à la façon et par quelles autorités sont accordées les autorisations de mise sur le marché, quand on constate que les inoffensives lampes à incandescence sont progressivement retirées des rayons pour ne laisser que peu de choix aux consommateurs cobayes. Pire, c’est le même genre d’arnaque que lors du passage à l’euro dans la mesure où les coûts ont été multipliés par 6 ou 10 selon les produits, sous prétexte d’économie d’énergie, de grande longévité du produit, de protection de l’environnement, etc, bla-bla ..
La santé des personnes, le principe de précaution, les études de conformité, on ne sait pas, on fait des contre-études au sein d’agences nationales, puis européennes qui se contredisent selon la pression des lobbys… ça ressemble à l’affaire des OGM, des médicaments frelatés, alors on continue …en attendant… qui ou quoi ? …  Werdna

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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