France Info 10 janvier
Après le sommet social consacré à l’emploi le 18 janvier, il y aura une réforme législative sur le temps de travail.C’est François Fillon qui le dit.
Pour le Premier ministre il faut permettre aux entreprises de conclure « des accords de compétitivité », permettant « une négociation dans une entreprise pour revenir sur le temps de travail afin d’adapter la situation de l’entreprise à son environnement économique ».
Le Premier ministre a appelé aujourd’hui les députés UMP à « l’unité« , derrière la stratégie de Nicolas Sarkozy de lancer des réformes structurelles à trois mois de la présidentielle et des législatives.
Ces réformes ne concernent pas que le temps de travail, mais peuvent aussi toucher à d’autres aspects, comme l’organisation du travail et les salaires.
Le Premier ministre a précisé que le chef de l’Etat et le gouvernement proposaient « quatre décisions structurelles« , avant le sommet social du 18 janvier, sur le temps de travail, le financement de la protection sociale, la formation des chômeurs et la taxation des opérations financières.
« Par rapport à cette stratégie et à la réaction de l’opinon publique, on a tous des interrogations. Mais on va avoir un candidat, c’est lui qui pilote la stratégie, je vous invite à faire preuve de la plus grande unité derrière cette stratégie. On doit faire bloc car c’est lui qui doit nous permettre de gagner l’élection présidentielle et donc les législatives« , a déclaré François Fillon.
Sur le temps de travail, le gouvernement souhaite permettre aux entreprises de conclure « des accords de compétitivité« , permettant « une négociation dans une entreprise pour revenir sur le temps de travail afin d’adapter la situation de l’entreprise à son environnement économique.Pour cela, il faut une réforme législative.
Concernant la protection sociale, l’idée du gouvernement est « de transférer une partie des charges patronales sur la fiscalité« . Pour cela, « toutes les options sont ouvertes« ,a expliqué le chef du gouvernement.
Pour la formation des chômeurs, il s’agit de « passer d’un système où une personne au chômage doit accepter un emploi à un système où elle doit accepter une formation, et, à l’issue de celle-ci, un emploi« .
Sur la taxation des opérations financières, « ce que nous proposons, c’est d’anticiper en 2012 la directive européenne en faisant le pari que nous allons entraîner les autres pays européens », a déclaré François Fillon. « Il n’est pas possible d’expliquer aux Français que seules les classes moyennes vont payer les effets de la crise. »