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Michela Marzano : Partout, je sens monter l’intolérance
L’idéologie néolibérale a induit une mentalité ultra individualiste. Depuis trente ans, on hyper valorise ceux qui, ayant appris « l’estime de soi », ne font plus confiance aux autres. Du coup, on perd la coopération. Les entrepreneurs le disent : il y a perte de confiance au sein des équipes, parce qu’on a poussé les gens à l’excellence en solo, avec cette issue violente : d’un côté les winners, de l’autre les loosers, incapables d’entreprendre. C’est un modèle social à courte vue : seule la coopération permet de développer des projets communs, donc un vrai développement.
Entre autres. Que les enseignants soient évalués par leurs élèves, cela fait partie du jeu. Mais bientôt, il faudra signer un contrat en début d’année pour garantir un taux de réussite aux examens. Or, la voie contractuelle ne peut pas tout réguler ; son extension excessive signale que la confiance a disparu. Le philosophe Georg Simmel disait que, dans l’acte de confiance, il y avait forcément un moment où la personne devait s’abandonner et sauter dans le vide. On n’est pas obligé d’en arriver à la foi absolue du dévot prêt à mourir pour sa secte, mais la confiance suppose une prise de risque, un pari sur l’autre, sans quoi on fige les relations.
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