En vrac – Le Monde du 11 avril : Musiciens du métro – Polyglotte – Proglio vu par Anne Lauvergeon – Saint-Jacques-de-Compostelle depuis Limoges.

Dieux des rames, idoles de demain

Ika est roumaine. Jour après jour, sa voix grave transporte les voyageurs underground de la ligne 3 à qui elle chante son pays. Comme elle, ils sont environ 350 « Musiciens du métro » à être labellisés par la RATP chaque année.

Simon Carrière joue, chante, improvise. Peut-être sera-t-il, lui aussi et à l’instar du chanteur nigérian Keziah Jones – et de bien d’autres -, découvert dans ces couloirs souterrains qu’il connaît bien ?

 Survivre, se faire remarquer : les motivations de ces artistes des rames sont tout aussi variées que les rythmes croisés au fil des trajets. Beaucoup, comme Alain Souchon, Ben Harper ou Michel Polnareff, n’ont pas attendu pour s’y produire, à leurs débuts, que l’initiative « Espace Métro Accords » voie le jour en 1997. Mais cette dernière se veut une accélératrice de succès.

Fille de la politique d’animation culturelle des réseaux, la structure, qui fête ses 15 ans en 2012, offre aux artistes des tremplins pour se produire dans les festivals dont la RATP est partenaire : Rock en Seine, Solidays, Art Rock… La session d’auditions pour recruter les nouveaux musiciens est actuellement en cours jusqu’au13 avril.

 

 Damoiseau polyglotte 
Un garçon de 16 ans maniant 23 langues explique à la BBC comment il nourrit
son art du plurilinguisme
(en anglais).

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« Henri Proglio est arrivé en se proclamant capitaine (de l’équipe de France nucléaire), en refusant systématiquement de passer le ballon et en taclant ses coéquipiers »

Ce sont les propos de l’ex-patronne d’Areva Anne Lauvergeon, qui dénonce dans une interview à L’Express les méthodes du PDG d’EDF, tout en critiquant les relations de ce dernier avec le chef de l’Etat. Elle révèle également que Nicolas Sarkozy lui avait proposé – ce qu’elle a refusé – un ministère en 2007 : « Il ne composait pas un gouvernement, il recrutait pour un casting ! »

 

 Pactiser avec Dieu

Un peintre limousin de 63 ans, avec son âne, rallie Saint-Jacques–de-Compostelle depuis Limoges. L’homme s’était juré de faire ce voyage s’il guérissait d’un cancer des os diagnostiqué en 1999 et qui lui avait valu deux ans dans un fauteuil.