L’Union des républiques de l’Europe communautaire

Le blog à Lupus – Edito du Mercredi 15 Août.2012
 L’Europe des Menteurs
La bureaucratie européenne de Bruxelles agace tous les contribuables qui paient pour elle et connaissent trop bien ce qui caractérise ces privilégiés: d’une part, des fonctionnaires intouchables et, d’autre part, des dirigeants cooptés, donc jamais élus. La définition même des apparatchiks.
Entretenir des images fausses dans les mémoires collectives, ce qui en gros équivaut à maintenir le mythe de Gouvernants compétents pour perpétuer la possibilité d’exploitation et tromperie des Citoyens. Ceci, tant il est vrai que ceux qui exercent le Pouvoir présentement sont les héritiers de ces mauvais Pères fondateurs et que révèler la vérité serait nuisible à leur crédibilié et légitimité présente.

SKY CASTLE

En ce qui concerne ses valeurs, l’Europe communautaire ne croit pas à la «liberté de faire» mais plutôt aux «droits d’obtenir». Ce que d’aucuns appellent le socialisme. De belles promesses qui produisent, preuves concluantes sur la durée, de l’anémie économique et du chômage endémique.
Avec le recul, l’historien pourrait bien être frappé par l’analogie grandissante entre la défunte Union soviétique et l’Union européenne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, où les peuples ne sont pas écoutés. Le récent discours officiel de la BCE relève, en effet, une fois de plus, de la novlangue chère à George Orwell. Le Ministère de la vérité, omniprésent dans 1984 , ne s’y prenait pas autrement.
Plus une démocratie est faible et plus elle est inflationniste. Plus une démocratie est fragile et plus son consensus social est médiocre, et plus elle recourt  aux délices empoisonnées de l’inflation. Ce n’est pas un hasard si on a choisi un Draghi, un Italien à la tête de la BCE, fruit de l’accouplement de la culture klepto à la Goldman  et de la culture de la triche, c’était la personne rêvée pour le job.
L’Union soviétique n’a pas été mise à genoux par la force ou une perte de légitimité mais par son manque d’anticipation de la révolution informatique et de l’implosion de son outil de production qui s’ensuivit. A l’instar d’une nomenklatura sans états d’âme qui a fini par sombrer corps et biens, trop de dirigeants européens actuels n’ont rien appris de cette histoire récente. Le Vieux Continent a besoin par-dessus tout de réformes structurelles qui permettront de redonner vie à une compétitivité oubliée, pour ne pas dire évanouie.
Mais, vu le clientélisme dans lequel s’est installée la majorité des pays de la zone, les politiciens européens ne peuvent agir sous peine de ne pas être réélus. Tout cela ressemble à s’y méprendre à la logique du défunt Soviet suprême. Alors, à quand un Gorbatchev européen?
François Gilliéron, consultant indépendant Aout12

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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