Le Monde du 1er octobre 2012
» Inscrits en première année de faculté de lettres modernes, ou d’histoire, sans avoir jamais rédigé la moindre dissertation, ni même parfois lu autre chose que des magazines, ils n’ont, statistiquement, quasiment aucune chance de se hisser en deuxième année. Mais depuis deux ou trois ans, ils affluent à l’université de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), ces bacheliers professionnels et techniques que leur cursus secondaire destinait à des études supérieures bien moins conceptuelles.
Phénomène de crise, comprend-on en filigrane des explications fournies par Didier Desponds, vice-président (chargé de la formation et de la vie étudiante) d’une université que ce bouleversement des profils étudiants oblige aujourd’hui à se repenser. D’un côté, ‘les filières sélectives, comme les BTS, les IUT, attirent davantage de jeunes issus’ […]. »
Lu sur Une année en France
Université de Cergy-Pontoise