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Le cirque politique : un grand spectacle
De tous temps, quand les peuples étaient mécontents, pour les distraire il y avait les jeux du cirque. Nos politiques s’en souviennent et avant les élections nos deux grands partis de Droite comme de Gauche, réunissent à tour de rôle, autour de la piste, tous les acteurs et spectateurs pour les « enfumer » en utilisant leurs meilleurs slogans, c’est à dire ceux qui n’engagent à rien. Tout le monde est maintenant présent, le spectacle peut commencer !
Généralement dans ce cirque, les chameaux ouvrent le spectacle, auxquels sont attelées les caravanes partisanes, qui marchent lentement en parallèle. De temps en temps, ils se crachent au visage, c’est normal, c’est dans la nature des chameaux ! Malgré cela, les caravanes ne changent pas de trajectoire. Peut-être pensent-elles au prochain oasis, au chômage, à la compétitivité des entreprises, aux retraites, à l’avenir des jeunes, à l’insécurité. Non, ce n’est qu’un mirage, les caravanes passent et les chiens continuent d’aboyer. Vient ensuite le tour du matador, avant l’entrée du taureau dans l’arène. Le taureau, c’est la grosse bête, le peuple démocratiquement souverain, l’entreprise qui trépigne, qu’on aiguillonne et qui saigne de partout. On va maintenant l’attaquer à l’arme blanche avant qu’elle ne soit totalement sans défense. Avant la mise à mort, le matador exhibe ses feintes favorites qui permettent de détourner le taureau qui charge sur un tissu rouge. Il existe certes d’autres feintes, mais ne parlons pas des demi feintes, de demi vérité, du quasi mensonge, de la presque promesse et des loyautés de caméléon. La vraie feinte en politique, c’est quand on se donne la peine de tisser une cape à la grandeur de l’arène, quand le leurre est tellement gros, tellement mobile, que le matador disparaît. Ensuite vient le tour des frégates, ces oiseaux qui fréquentent la côte pacifique et qui sont passés maîtres incontestés de la navigation aérienne. A côté, un pélican un peu pataud, tant il sait la supériorité des frégates pour le vol à l’esbroufe, regarde affolé monsieur frégate faire des tonneaux autour de lui, lui barrer la route, le déstabiliser au besoin de l’aile, jusqu’à ce que le pélican laisse échapper sa proie, que madame frégate s’empresse de capter en chute libre. On peut se demander jusqu’où peut aller la manipulation ! Talleyrand, le prince des diplomates, roi de l’esbroufe, a sauvé la France après la défaite de Napoléon, en bluffant toute l’Europe. Un grand homme certes, mais aussi comme disait Napoléon « une m… dans un bas de soie ». Nous avons aussi nos Talleyrand en politique, probablement pour certains, la soie en moins!
Il faudrait revoir notre système actuel qui n’oblige pas un politicien à tenir ses promesses. Un politicien peut dire n’importe quoi avant et faire n’importe quoi après une élection. Ce qui a été dit n’a pas valeur de contrat, un mandat en blanc pour faire n’importe quoi ce n’est plus de la démocratie ! C’est ainsi que la démocratie telle que nous la connaissons a atteint son niveau d’incompétence et ne réussit plus à faire prévaloir les intérêts de la majorité.
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