Mais qui est Christine Lagarde ?

SOURCE : QUI PERD GAGNE http://www.quiperdgagne.fr/mais-qui-est-christine-lagarde
Nous avons dernièrement évoqué les mesures, irresponsables, prises par Mme Christine Lagarde dans l’affaire Chypriote.
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Beaucoup se demandent qui est vraiment Mme Christine Lagarde et cela impose quelques précisions.
Christine Lagarde qui a pris la suite, au sein du FMI, du tristement célèbre Dominique_Strauss-Kahn est bien plus jeune qu’elle ne parait ! Bien qu’elle est échoué au concours d’entrée de l’ENA, du fait de ses qualités de nageuse et de sa maitrise de l’anglais (une des rares Françaises sachant le parler), elle a pu accéder à ce poste éminent.
Elle est donc, Directrice Générale actuelle du FMI, rémunérée à hauteur de 551700 dollars par an. A ce titre, elle bénéficie d’un régime fiscal tout à fait particulier et pour le moins avantageux. En effet, le statut fiscal de Madame Lagarde est celui qui est attribué à tous les fonctionnaires internationaux, appartenant à des organisations internationales.
Il correspond à une exonération TOTALE d’impôt sur le revenu, mais aussi d’impôts locaux.
Par contre, tout ce qui est de l’ordre du patrimoine personnel est imposable.
Madame Lagarde du coup aime bien donner de drôles, de leçons du genre : « Je pense que les Grecs devraient commencer par s’entraider collectivement, en « payant tous leurs impôts »?
Mais surtout elle possède des capacités d’anticipations déplorables,pour un tel poste, comme le montre un florilège de petites phrases, à déguster.
Nous avons volontairement limité cette liste , pour ne pas déprimer les lecteurs de Quiperdgagne bourse.
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17 août 2007, conférence de presse
« L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides […] Je ne conçois pas aujourd’hui de contamination à l’économie mondiale. »
17 août 2007, dans « Le Parisien »
« Ce n’est pas un krach […] Nous assistons aujourd’hui à un ajustement […] une correction financière, certes brutale mais prévisible. »
110705-christine-lagarde-fmi4 novembre 2007, dans « Le Parisien
« Il faut de temps en temps oublier son véhicule au profit de ses deux jambes et de ses deux-roues. Sur des petits trajets, quand on n’est pas très chargé, pourquoi ne pas laisser la voiture au garage ? Dans les grandes agglomérations ou dans les petites villes de province, utilisons les bicyclettes. C’est parfois presque aussi rapide et plus économique. Les transports en commun sont considérés en France comme de grande qualité. Je suis prête à donner l’exemple. »
5 novembre 2007 sur « Europe 1 »
« La crise de l’immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d’effet sur l’économie réelle américaine. Il n’y a pas de raisons de penser qu’on aura un effet sur l’économie réelle française. »
18 décembre 2007, sur « France-Inter »
« Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d’une grande crise économique. »
22 janvier 2008, sur « Europe 1 »
« [Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça […] Je crois qu’on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée. »
10 février 2008, au G7 au Japon
« Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l’Europe. »
11 février 2008, dans « Le Figaro »
« Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L’Europe sera elle aussi touchée. »
26 mars 2008, conférence de presse
« L’environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance. »
15 mai 2008 sur « Europe 1 »
« Vous accueillez ce matin un ministre de l’Economie qui se réjouit et qui jubile, pour tout dire. Je suis surtout très contente pour notre pays {en raison de la révision à la hausse de la croissance pour 2007} […] En revanche, les prévisions européennes des déficits de la France sont outrageusement pessimistes.»
1er juillet 2008, dans « Le Figaro »
A l’orée de la présidence française de l’UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l’Europe «d’éviter la crise financière d’après. »
15 septembre 2008, sur « Europe 1 »
« L’ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n’y a pas panique à bord. »
16 septembre 2008, conférence de presse
« [La crise aura] des effets sur l’emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables. »
20 septembre 2008, conférence de presse
« Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous. »
21 septembre 2008 sur « Europe 1 »
« Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n’étais catastrophiste […] La crise est loin d’être finie. »
3 octobre 2008, conférence de presse
« Le risque d’une croissance négative [sic.] à l’automne est désormais réel. »
3 juin 2009
« Je persiste à dire que nous avons deux catégories de déficit, le bon et le mauvais, comme le cholestérol […] Le bon déficit c’est celui auquel nous sommes encouragés [sic !] par la Commission européenne, le FMI, par tous les économistes pour relancer nos économies. […] C’est le plan de relance […] Le mauvais déficit, c’est celui qu’on traîne depuis 30 ans. […] Celui-là clairement il faut qu’on le traite à la racine, qu’on ait une meilleure gestion des finances publiques. »
10 mai 2010 sur « Europe 1 »
« Nous avons décidé d’envoyer un signal extrêmement fort aux marchés pour protéger l’euro. Je suis convaincue que le mécanisme va fonctionner. »
25 juin 2010
« La notation de la France est triple A stable, il y a d’autres triples A qui sont moins stables, je regarde de l’autre côté de la Manche par exemple. Elle n’est pas menaçée. »
8 juillet 2010, rencontres économiques d’Aix-en-Provence
« À la question « Est-ce qu’on est ou non sorti de la crise ? », j’ai répondu en anglais au Forum de Saint-Pétersbourg « We are in the middle of the beginning of the end » ; et je pense qu’on en est probablement là. […] Pour moi, le couple « relance-rigueur » n’est pas un choix, ce n’est pas un nœud gordien. En effet, la politique économique que nous pratiquons en France actuellement est une politique de « rilance », la « rilance » étant un subtil dosage entre des mesures de responsabilité dans une situation exceptionnellement difficile, qui visent à réduire la dépense publique là où cela sera le moins douloureux ; et, en même temps, on met en œuvre le solde du plan de relance, tout en montant en régime sur le financement des grandes stratégies de croissance. »
9 juillet 2010 dans « Handelsblatt »
«Si les recettes ne sont pas suffisantes, nous devrons prendre davantage de mesures pour réduire les dépenses. Je suis convaincue que la France va conserver sa note AAA. »
17 décembre 2010, dans le « Wall Street Journal »
« Les sauvetages de l’Irlande et de la Grèce ainsi que la création du FESF sont des transgressions majeures du Traité de Lisbonne. […] Nous avons enfreint toutes les règles car nous voulions resserrer les rangs et vraiment sauver la zone euro. »
19 décembre 2010, dans « De Tijd »
« Une restructuration de dette n’est pas à l’ordre du jour au sein de la zone euro »
25 janvier 2011, au Forum de Davos
« L’euro a franchi le cap, et la zone euro a désormais le pire de la crise de la dette derrière elle. »
13 février 2011, dans « Der Spiegle »
« Vous faites fausse route. Tant que je serai dans ce poste [sic.], la France n’abandonnera pas ce statut [triple A] Nous faisons beaucoup pour cela. Notre budget est en ordre et nous sommes en train de réduire le montant net des emprunts. Nous menons des politiques de réforme difficiles pour augmenter la croissance. »
17 février 2011
« Nous ne disons pas que la spéculation nourrit la hausse des prix. Peut-être que ça l’anticipe un peu, peut-être que ça l’accélère un peu, il y aura débat à ce sujet. Peut-être que ça n’a aucun effet, c’est aussi une éventualité. »
19535-2011-06-economie-france-bernard-tapie-christine-lagarde-bloem-dessin-dijonscope-0110 mai 2011, dans « Le Figaro »L’affaire Tapie
« On essaye de me salir, sans doute pour faire oublier que tout cela c’est l’héritage des petits arrangements de l’époque Mitterrand, où ceux qui donnent aujourd’hui des leçons de vertu étaient aux commandes. Pour ma part, j’ai toujours agi avec rigueur et transparence, dans un seul sens : celui de l’intérêt général. » Le domicile parisien de la patronne du FMI Christine Lagarde a été perquisitionné ce jour,mercredi 20.03.2013 ,dans l’enquête sur le rôle de l’ex-ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy dans l’arbitrage litigieux sur la vente d’Adidas qui a permis à Bernard Tapie de toucher 400 millions d’euros
13 mai 2011
« Tous les clignotants sont au vert. »
4 juin 2011, dans « Télérama
« Protéger les faibles contre les forts, c’est l’essence du libéralisme. »…………………………….
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Terrorisme (Charlie Hebdo du 20 mars 2013) : Presque 100 000 emplois détruits en France l’an dernier. Le groupe terroriste CAC40, qui a revendiqué l’attentat, court toujours.

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