Energie-Sante.net Jean-Paul Thouny –www.jean-paul.thouny.fr
Un nouveau paradigme agricole
Les passionnés de botanique et de jardinage disent souvent qu’ils parlent à leurs plantes pour qu’elles s’épanouissent. Légende ou non, toujours est-il qu’au Mexique, un homme applique cette consigne à la lettre. Il parvient à faire pousser des légumes géants, simplement en leur parlant !
Miracle ou légende ?

Obtenir des choux de 45 kg, des feuilles de blettes de 1,50 m, des pieds de maïs de 5 m de haut, 150 tonnes d’oignons à l’hectare, au lieu de 16 tonnes en moyenne, etc. Celui qui peut accomplir ces prodiges par des techniques respectueuses de l’environnement s’appelle Don Jose Carmen Garcia Martinez.

Dans les années 1970, devant faire face aux difficultés générées par une terre qui ne produisait rien, le jeune cultivateur ne désespéra pas. Au lieu d’avoir recours à des engrais et autres intrants chimiques, celui-ci s’est mis à lui parler. Selon lui, la terre, les plantes, ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec l’Homme. Il suffit de savoir comment leur parler, et surtout les écouter !

L’agriculteur parvient à cultiver sans pesticides, à utiliser très peu de fertilisants par rapport à l’agriculture conventionnelle (il en utilise 700 g par ha versus 500 kg par ha en agriculture intensive), à faire pousser des légumes sur des terres salées, à rendre les plantes plus résistantes aux maladies, etc.

Don José Carmen apporte des solutions à la fois concrètes, simples et peu coûteuses aux problèmes que pose l’agriculture moderne : pollution, destruction de la biodiversité, etc. Son savoir-faire pourrait être une prodigieuse réponse face aux problèmes écologiques et alimentaires dans le monde…
Comment a-t-il fait ?

Lorsqu’on lui demande comment il peut arriver à de tels prodiges, Don José Carmen explique sa méthode : « Les gens qui ne développent par leur culture sont ceux qui ne changent pas leur manière de penser. Les plantes ont une vie comme n’importe quelle personne, n’importe quel animal, n’importe quelle chose. Il faut apprendre à les connaître, les traiter avec douceur, elles le comprennent, elles savent. ».

Il précise : « Les hommes n’ont pas tous des affinités avec les plantes, et les plantes avec les hommes. C’est une question de compatibilité, comme les rhésus sanguins entre les êtres humains. Les plantes elles-mêmes peuvent se regrouper par affinité, en fonction de leur énergie ».

Il ajoute : « Je ne crois pas aux fertilisants chimiques parce qu’ils brûlent la terre. Pour moi, le meilleur fertilisant, c’est la conversation avec les plantes. La terre s’alimente avec les déchets de la dernière récolte ».
La compréhension des plantes, êtres vivants…

Pour lui, ce sont les plantes elles-mêmes qui peuvent nous apprendre comment les cultiver. Il communique avec elles, il dit aussi « utiliser l’énergie temporelle, d’une autre dimension » suivant ses propres mots.
Il rejoignait sans le savoir les théories des jardiniers de Findhorn et de Perelandra, celles de Sir Georges Treyvelyan et de Machaelle Small Wright. Findhorn, c’est un petit village perdu au fond de l’Écosse, pas très loin du célèbre Loch Ness., et Perelandra est situé en Virginie, au Sud-Ouest de Washington.
Voir l’article : Le Jardin de Perelandra

Au Mexique, tout le monde le sollicite de l’agriculteur au chimiste en passant par l’agronome ou l’ingénieur.
Le miracle, c’est Don José Carmen Garcia Martinez qui, avec son amour pour les plantes, les paroles qu’il leur adresse et d’anciennes recettes aztèques, a réussi à cultiver des légumes géants.
Résultats obtenus
Cela pourrait faire penser au fruits du paradis…
Mais, nous sommes seulement dans la Vallée de Santiago, quasiment au cœur du Mexique, devant les plantes de Don José Carmen, un humble cultivateur, qui peut révolutionner l’Agriculture.
Mais, nous sommes seulement dans la Vallée de Santiago, quasiment au cœur du Mexique, devant les plantes de Don José Carmen, un humble cultivateur, qui peut révolutionner l’Agriculture.