Changement d’ère au sein du Conseil de l’Arctique – Les climato-sceptiques ultra minoritaires

Le Monde 17/05/2013

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De l’ombre à la lumière. En accordant mercredi à Kiruna (Suède) le statut d’observateur à six nouveaux pays – Chine, Corée du Sud, Inde, Japon, Singapour et Italie -, le Conseil de l’Arctique, forum intergouvernemental créé en 1996, a ipso facto pris une nouvelle dimension, observe le Globe and Mail.
D’un « organisme obscur, focalisé principalement sur la recherche », il s’est transformé en un « club très couru, dont les membres aspirent à façonner les perspectives de développement et de commerce des ressources », souligne le Wall Street Journal.
La décision concernant une éventuelle intégration de l’Union européenne a quant à elle été repoussée – probablement à l’initiative du Canada – en raison de son opposition à l’importation de fourrures de phoques, rapporte la BBC.
Considérée naguère comme une destination « indésirable » en raison de son climat inhospitalier, l’Arctique est aujourd’hui le point de mire de tous les regards. Y compris de la part de pays aussi éloignés que la Chine, dont l’appétit pour ses ressources ne cesse de s’aiguiser.
De fait, selon certaines estimations, cette région abriterait 13 % des réserves de pétrole et près de 30 % des réserves de gaz non exploitées de la planète. Une manne d’autant plus convoitée que la fonte accélérée de la banquise liée au réchauffement climatique l’a rendue plus accessible.
L’Inde, pourtant, assure que son intérêt n’est que « purement scientifique ». Reste que cette course larvée à l’exploitation du Grand Nord ne fait pas que des heureux, explique Radio Free Europe. Les peuples indigènes, en effet, craignent qu’une activité économique accrue ne mine un peu plus un écosystème déjà passablement fragile.

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 Les climato-sceptiques ultra minoritaires

La communauté scientifique n’est pas divisée sur le changement climatique. Une « écrasante » majorité (97 %) des publications de ces vingt dernières années assure que l’homme est responsable du réchauffement en cours, avance jeudi une étude parue dans la revue Environmental Research Letters.

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A propos kozett

Deux phénomènes peuvent amener à une manipulation dans la prise en compte des informations par notre conscience : --> Le mirage qui voile et cache la vérité derrière les brumes de la sensiblerie et de la réaction émotionnelle. --> L’illusion qui est une interprétation limitée de la vérité cachée par le brouillard des pensées imposées. Celles-ci apparaissent alors comme plus réelles que la vérité qu’elles voilent, et conditionnent la manière dont est abordé la réalité … A notre époque médiatisée à outrance, notre vigilance est particulièrement requise !
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