Auteure Catherine Graciet* – Date de parution 31/ août 2013 –
Editeur Seuil- Collection Essais – 19€50
Le mot de l’éditeur : Décembre 2007 : le Président Sarkozy déroule le tapis rouge au colonel Kadhafi en visite officielle à Paris. Février 2011 : une coalition internationale emmenée par la France déclare la guerre à la Libye. Entre ces deux dates, que s’est-il passé ?
Quatre mots résument parfaitement l’histoire de ce retournement : « financement politique », « pétrole », « armement ». On apprend d’abord ceci : le financement libyen de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007 est un fait, ce livre en établit les conditions et le modus operandi.
Parmi les personnes qui témoignent ici pour la première fois, figurent entre autres : la chef des gardes du corps (les fameuses Amazones) du colonel Kadhafi, la fille d’Abdallah Senoussi, l’ancien numéro deux du régime libyen, condamné à perpétuité en France pour sa responsabilité dans l’attentat contre le DC10 d’UTA, le Président de la République tunisienne, trois très proches conseillers de Nicolas Sarkozy, le monsieur Afrique de Jacques Chirac, deux intermédiaires français en armement (dont l’un parle à visage découvert), une importante intermédiaire libyenne qui a travaillé secrètement au côté de Kadhafi pendant la guerre.
En exclusivité également, des documents jamais publiés sur les ventes d’armes de la France à la Libye de 1999 à 2010. Parmi eux, un document ultra-confidentiel qui recense les graves erreurs commises par Dassault et les Français pour vendre le Rafale au colonel Kadhafi. Mais aussi : des informations complètement inédites sur le rôle de Cécilia Sarkozy dans la libération des infirmières bulgares en 2007, sur le rôle joué par le Qatar. Et, bien sûr, la vérité sur les preuves du financement de la campagne de 2007 par les Libyens.
* Catherine Graciet est journaliste. Elle a publié, avec Nicolas Beau, Quand le Maroc sera islamiste (2006) et La Régente de Carthage (2009), et, avec Eric Laurent, Le Roi prédateur (2012).