Oyez ! Oyez ! Chers contribuables : Ce que va vous coûter le manque de « conscience citoyenne » lors de manifestations devenues » violentes »

Sud-Ouest 12/11/2013

Radars incendiés : ce que la révolte des Bonnets rouges va coûter

Le contribuable va devoir passer à la caisse après la destruction des radars et portiques écotaxe. Pour chaque radar détruit, comptez au moins 30.000 euros

Alors que la mode de la destruction de radars routiers et de portiques écotaxe est en train de s’étendre en France et que le mouvement des Bonnets rouges semble complètement échapper à ses créateurs (à en croire cet article du Télégramme), LeMonde.fr rappelle opportunément le coût du remplacement de ces installations détruites. Puisque, oui, sous réserve d’un revirement politique qui serait pour le moins surprenant, n’en déplaise aux manifestants, ces installations devront immanquablement être remplacées.

Le coût moyen d’un radar : au moins 30 000 euros

« Dans le projet de loi de finances 2014, on en distingue cinq types : radars « fixe double face » (35 000 euros de coût d’installation ramené à l’unité), radars « mobiles-mobiles » (70 000 euros), radars « vitesse moyenne » (64 000 euros), radars « chantier » (60 000 euros), radars « feux rouges » (120 000 euros) », précise Le Monde.

 Le Monde chiffre donc « à 5 millions le remplacement d’ouvrages détruits, que l’Etat – et donc le contribuable – devra débourser à la suite de la crise bretonne. » Et ce rien que pour la Bretagne.  Dimanche, la préfecture de Bretagne recensait quelque 44 radars routiers vandalisés dans la région (sur 109) depuis début novembre, dont plus de la moitié sont hors d’usage.

Trois personnes ont d’ailleurs été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’elles s’apprêtaient à détruire un radar à Saint-Jean-de-Vilaine (Ille-et-Vilaine). « Ceci a un coût pour la collectivité, le coût moyen d’un radar est de 30 000 euros : c’est donc le contribuable qui une fois de plus va être sollicité« , a prévenu le préfet de région Bretagne Patrick Strozda.

Dans le Sud-Ouest, un radar a été dégradé à Roumagne dans le Lot-et-Garonne, un autre l’a été à Lacanau en Gironde. Dans la semaine, une borne écotaxe et un radar avaient aussi été incendiés dans ce même département du 47.

En Charente, deux bornes écotaxe ont été brûlées dans la nuit de samedi à dimanche.

Dans les Landes, deux bornes avaient été dégradées en début de semaine dernière.

Radar dégradé en Charente : les barbouilleurs se sont trompés de côté

 Sud-Ouest 12/11/2013

Après deux radars en bleu ce week-end à Angoulême, un autre a été peint en blanc ce mardi. Sauf qu’il flashait… dans l’autre sens

Un nouveau radar a été dégradé en Charente, cette fois à la peinture blanche, dans la nuit de lundi à mardi, sur la RN10, à hauteur de Saint-Yrieix, dans l’agglomération d’Angoulême.

  Il s’agit d’un radar ancien modèle, situé entre les deux voies, qui flashe dans le sens Angoulême-Bordeaux. Las, les assaillants se sont trompés : ils ont peinturluré le mauvais côté !

 Ils ont été bernés par le fait que les deux faces de l’appareil sont semblables, mais une seule est équipée de caméras.

Depuis la nuit, le radar a été nettoyé. Seules quelques traces sont encore visibles.

Le troisième en deux jours

C’est le troisième radar coloré pour le rendre inopérant en l’espace de deux jours dans l’agglomération d’Angoulême.

Dans la nuit de samedi à dimanche, deux radars avaient été recouverts de bleu, un avenue de Bigorre, l’autre voie de l’Europe, deux voies rapides limitées à 70 km/h.

Ce même bleu avait été utilisé précédemment pour d’autres opérations commandos anti-radars en Charente. C’était le cas en août 2012 sur la D939 à Sonneville, sur la route de Saint-Jean-d’Angély.

La carte interactive des 275 radars dans le Sud-Ouest