-
Rejoignez les 1 311 autres abonnés
Catégories
- * Train de vie de l'Etat (406)
- Afrique (31)
- Agroalimentaire (570)
- animaux (719)
- Au fil du temps (100)
- chronique (1 089)
- climat (40)
- Consumérisme (247)
- Coopération (61)
- Culture (1 837)
- Débats Idées Points de vue (3 103)
- Défense (187)
- Démocratie (612)
- Développement personnel (144)
- Droit de l'humain (329)
- Ecologie (1 190)
- Economie (2 533)
- Education (379)
- En Vrac (196)
- Energie (469)
- Europe (1 866)
- Handicap (36)
- Humour (2 476)
- Industrie (252)
- Insolite (417)
- International (3 117)
- Internet (499)
- Justice (1 155)
- Logement (190)
- Loisirs Tourisme (859)
- Médias (2 565)
- Nature (824)
- Non classé (411)
- poésie (89)
- Police (621)
- Politique (5 106)
- réchauffement climatique (21)
- réflexion (353)
- Résistance (782)
- Santé (1 211)
- Science (540)
- Social (1 374)
- Solidarité (786)
- Sport (94)
- Thérapie (1)
- Transport (378)
- Vélo (23)
- Travail (614)
Liens
Les Restos du Cœur redoutent d’atteindre le million de bénéficaires
La situation socio-économique ne laisse que peu d’espoir d’amélioration, a expliqué à l’AFP le président de l’association, Olivier Berthe, rappelant que 57 % des bénéficiaires sont demandeurs d’emploi. « Ils viennent un an, un an et demi après avoir perdu leur emploi, quand les allocations chômage sont en baisse. La reprise économique n’étant pas là, cette tendance, on va la vivre encore pendant deux à trois ans », analyse le président des Restos.
Appel à la défiscalisation des dons en nature
Olivier Berthe a lancé lundi 25 novembre un appel à la défiscalisation des dons en nature. Si les dons des Français ne baissent pas, les fonds venant de l’Europe (près de 22 millions d’euros l’an passé) diminueront en 2014, a précisé le président des Restos du Cœur. Selon lui, cette situation rend d’autant plus nécessaire une incitation aux dons en nature, notamment en produits agricoles.
« Il faut une incitation fiscale sur toute la chaîne », du producteur au transformateur, a-t-il réclamé sur BFM TV. Il la juge « indispensable parce qu’avec une baisse de l’Europe et plus de repas à distribuer, si on n’a pas des moyens supplémentaires, on n’y arrivera pas. »
« Quand une association distribue un repas à une personne […], elle le fait pour huit fois moins cher que si c’était un service public, a-t-il encore fait valoir. Donc on voit bien qu’on a tout intérêt à pousser cette incitation fiscale. »
Autre cheval de bataille de l’association : lutter contre le gaspillage, en intensifiant les collectes et la récupération de produits proches de la date de péremption auprès des grandes surfaces, entreprises agroalimentaires et marchés. Déjà le quart des produits distribués proviennent de cette source.
« Cela ne se fait jamais au détriment des règles de sécurité et d’hygiène », assure Olivier Berthe. Les Restos avaient été très exigeants en matière de sécurité sanitaire lors de l’affaire Spanghero, quand des plats cuisinés contenant de la viande de cheval et faussement étiquetés « viande de bœuf » leur avaient été proposés. Finalement, les Restos du Cœur n’en ont récupéré qu’une petite quantité.
Cet article, publié dans Social, Solidarité, est tagué Restos du Coeur. Ajoutez ce permalien à vos favoris.