« A vos crayons, prêts… partez ! » Mardi 28 janvier à 15 heures précises, le dessinateur Lewis Trondheim donnait le départ des « 24 heures de la bande dessinée » depuis la Maison des auteurs, à Angoulême.
Pour cette huitième édition, devenue un rendez-vous traditionnel faisant office de prologue au Festival international de la BD (30 janvier-2 février), près de 600 auteurs – professionnels, amateurs ou étudiants – ont participé à cette aventure collective. Pendant vingt-quatre heures donc, les candidats ont eu pour défi de livrer une bande dessinée complète en 24 planches, avec une contrainte dévoilée au moment du coup d’envoi.
Cette année, pour compliquer la donne, les concurrents devaient réaliser leur album à partir des 90 dernières photos postées par le dessinateur Boulet sur son compte Instagram. Toutes les images pouvaient être réinterprétées et chaque planche devait être composée de quatre cases. Les candidats, de tous horizons, pouvaient mettre leur création en ligne au fur et à mesure du processus de création, suivi en direct par les internautes par le biais du site officiel du « marathon ».
Plus d’une vingtaine de dessinateurs ont ainsi planché depuis la Maison des auteurs, mais aussi à l’école des Arts et métiers de Lyon, en ‘quasi-duplex’ avec le site angoumoisin. L’œuvre finale, terminée en temps et en heure malgré quelques problèmes techniques, peut être admirée sur le site officiel des 24 heures de la BD. Avant même son lancement, le marathon était un succès puisque cette année plus de 150 candidatures ont dû être refusées.
Le Monde 30/01/2014
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Frédéric Baylot
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