Hollande en Amérique

Le Canard Enchaîné – 05/02/2014 –
En l’absence d’une première dame, qui va bien pouvoir s’asseoir à la droite d’OBAMA lors du dîner donné à la 100_5954Maison-Blanche en l’honneur du président français ? La visite d’État de François Hollande aux États-Unis, du 11 au 13 février, fait bien des envieux, puisqu’il y a une place à prendre. La nom de Christine Lagarde, l’ancienne ministre des Finances de Sarkozy, aujourd’hui directrice du FMI est cité. Mais Nicole Bricq (Commerce Extérieur *) ou Fleur Pellerin (Economie numérique) qui seront du périple, pourraient aussi faire l’affaire. Protocolairement parlant.
L’Elysée avait prévu, à l’origine, de n’inclure que cinq ministres dans la délégation. Outre les deux suscitées, Pierre Moscovici, Laurent Fabius et Kader Arif (Anciens Combattants) devaient être de la fête. Mais plusieurs membres du gouvernement ont fait des pieds et des mains pour intégrer la délégation. Celle devrait être élargie à la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, et à Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif devrait se tailler un vrai succès outre-Atlantique, lui qui a bataillé publiquement avec le patron de Titan, le repreneur texan de Goodyear, et qui est intervenu, en mai, pour empêcher le rachat du français Dailymotion par Yahoo.
Hollande a justement prévu de marche sur les trace de Mitterrand trente ans après, et de se rendre à San Francisco et dans la Silicon Valley. Il devrait notamment rencontrer plusieurs dirigeants de boîtes high-tech. Et inaugurer le premier « french tech hub » (sic), un lieu qui accueillera nos compatriotes désireux de créer là-bas des start-up.
Voilà que le Président aide maintenant les Français qui veulent s’expatrier. Bravo !0802-lichuan
* Lire, à propos de Nicole Bricq, son implication dans la négociation du grand marché entre l’Europe de Bruxelles et les USA  :
Marché transatlantique : les gouvernements nationaux privés d’accès aux documents de la négociation

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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