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Les investigations sur l’affaire Karachi se terminent : la corruption politique au tribunal
Sa plainte constitue le document numéro «0001» du dossier des juges Van Ruymbeke et Le Loire. Olivier Morice, dont on connaît la voix tonitruante, avait réussi à déclencher fin 2010 les investigations, ce qui n’était pas rien sous le règne de Sarko; c’est donc un peu grâce à lui, l’avocat de familles de victimes de l’attentat de Karachi, que la Cour de justice de la République (CJR) va se pencher sur les cas de Balladur et de Léotard, et que le tribunal va probablement juger les Takieddine et autres petits et grands maillons présumés du financement occulte de la campagne présidentielle de Balladur en 1995. «Heureusement que nous avions déposé plainte, soupire aujourd’hui l’avocat. Ce n’est pas grâce au parquet de l’époque que l’enquête a pu être menée!» La piste du mobile financier de l’attentat de mai 2002 n’a pas encore abouti, mais un magnifique système de commissions et de rétrocommissions liées aux contrats d’armement a été mis au jour.
Une dernière audition de Jean-Marie Boivin, l’homme clé qui répartissait les commissions, doit encore se dérouler le 29 janvier, puis quelques actes et des délais légaux interviendront avant la fin de l’instruction. Certains auraient bien aimé que Sarkozy s’assoie aussi sur le banc des prévenus, mais les juges estiment que trop peu d’indices caractérisent l’implication active de celui qui fut le porte-parole de la campagne de Balladur. Ils ont donc préféré refiler la patate chaude à la Cour de justice de la République, à charge pour elle de trancher sur la nécessité, ou pas, de poursuivre l’intéressé… D’ailleurs, le fait qu’une partie de l’affaire soit transférée à cette juridiction passe mal: «Nous regrettons que la CJR n’ait pas été supprimée. Le procès risque de se dérouler des années après le premier procès en correctionnelle», s’énerve Marie Dosé, une autre avocate de familles de victimes.
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