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Pesticides : l’État noie le poison
En décembre 2012, Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, s’était engagé à faciliter ces démarches. Une simple demande écrite à la Direction générale de l’alimentation (DGAL) devait ouvrir l’accès aux dossiers d’autorisation de mise sur le marché et aux étiquettes commerciales des produits incriminés. Plus d’un an après, il n’en est rien. Le ministère n’a, dans aucun cas facilité l’accès aux dossiers. L’avocat des victimes, maître Lafforgue, a du saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) dans plusieurs dossiers. A chaque fois, la Cada a émis un avis favorable à la communication des documents pas le ministère de l’Agriculture. Et dans aucun cas, il ne s’est exécuté. Face au silence de l’administration, l’avocat des familles des victimes vient de déposer une requête devant le tribunal administratif pour « excès de pouvoir » contre le ministère de l’Agriculture. « Je n’ose croire que le ministère ferait de l’obstruction administrative au profit des fabricants« , s’inquiète maître Lafforgue. Pour le président de phyto-victimes, la réponse pourrait se trouver dans la crainte qu’ont les pouvoirs publics de se voir accusés de laxisme pour « avoir fermé les yeux pendant des années sur la dangerosité des produits mis sur le marché. »
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