Cour pénale internationale (CPI) – Germain Katanga, le Congolais, vient d’être reconnu coupable de crimes de guerre et crime contre l’humanité

Katanga condamné, (petite) victoire pour la CPI

katanga

Depuis son transfert à La Haye (Pays-Bas), en octobre 2007, il aura sans doute espéré échapper au couperet de la justice. Las, Germain Katanga vient d’être reconnu coupable de crimes de guerre et crime contre l’humanité par les juges de la Cour pénale internationale (CPI).
Ces derniers ont estimé, à la majorité, que l’ex-milicien congolais de 35 ans ans s’était rendu complice de meurtres et de pillages en février 2003 à Bogoro, un village de l’est de la RDC. L’attaque avait causé la mort de près de deux cents personnes, rapportent La Prospérité et Afrik.com.
Germain Katanga, dont la peine sera connue ultérieurement, n’est que le deuxième « condamné » de la CPI – portée sur les fonts baptismaux en juillet 2002 – après son compatriote Thomas Lubanga, rappellent Jeune Afrique et la BBC.
Décrit par ceux qui l’ont côtoyé comme un homme « discret, mais impitoyable sur le champ de bataille », « le Lion de l’Ituri » a, en revanche, été acquitté d’autres charges pesant contre lui. Notamment celles d’avoir utilisé des enfants soldats et le viol comme arme de guerre. Une décision qui ne manquera pas de susciter le désappointement de certains, mais ne remet pas en cause ce que Phil Clark, spécialiste de la CPI, considère comme « une victoire partielle pour l’accusation ».
Sur Think Africa Press, Natalia Ojewska, journaliste et défenseuse des droits de l’homme, se réjouit quant à elle d’un « premier pas modeste vers la justice ». De quoi mettre un peu de baume au cœur de l’institution de La Haye. Car, si la CPI a jusqu’ici été bien accueillie par les victimes, elle n’a cessé, ces derniers temps, de subir les saillies verbales de certains dirigeants africains.  Lesquels sont convaincus que la Cour mène une chasse aux sorcières contre le continent.

A propos kozett

Deux phénomènes peuvent amener à une manipulation dans la prise en compte des informations par notre conscience : --> Le mirage qui voile et cache la vérité derrière les brumes de la sensiblerie et de la réaction émotionnelle. --> L’illusion qui est une interprétation limitée de la vérité cachée par le brouillard des pensées imposées. Celles-ci apparaissent alors comme plus réelles que la vérité qu’elles voilent, et conditionnent la manière dont est abordé la réalité … A notre époque médiatisée à outrance, notre vigilance est particulièrement requise !
Cet article, publié dans International, Justice, est tagué , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.