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15 000 lobbyistes à Bruxelles ! Et nous, et nous, et nous…
J.B. : C’est souvent la réalité. Les batailles sont menées avec des forces politiques opposées Mais sur un objectif précis, on peut être d’accord et je pense qu’on ne vend pas son âme quand on sait pourquoi on fait les choses et quand l’objectif est clair.
Il y a 15 000 lobbyistes à Bruxelles. Alors, lobbyiste, c’est un gros mot ? Une force antidémocratique ?
J.B. : Sur les 15 000 lobbyistes en gros, 70% sont liés à des entreprises et veulent faire passer des lois pour leur intérêt propre. Ils recherchent du business et de l’argent. Il y en a à peu près 20% qui constituent l’ensemble des ONG se mobilisant sur l’intérêt général. Les 10% restants sont des lobbyistes des États. La très large majorité œuvrent donc dans l’ombre pour leur boîte ou pour l’intérêt des actionnaires. Ils sont à Bruxelles, car c’est là où se prennent les décisions, là où doit se créer le rapport de force. Bruxelles est la deuxième ville la plus importante pour les lobbyistes après Washington. Ce sont les deux centres névralgiques où les entreprises essaient de peser.
G.L. : Nous, ce que l’on dénonce, c’est le lobbying souterrain, les gens qui ont une double étiquette, la manière dont ils répandent une certaine idéologie… C’est la non-transparence. Prenons le cas de la pomme de terre Amflora qui a vu son ADN modifié dans le seul but de répondre aux beons des industriels du papier et du textile, pour récupérer son amidon. Pour prendre sa décision, la Commission s’appuie sur l’Efsa, l’agence d’évaluation sanitaire qui travaille pour elle. Diana Banati était la présidente de cette agence chargée du choix des scientifiques qui testent les OGM. Mais simultanément, comme nous allions le découvrir en épluchant les documents, elle travaillait pour le lobby des OGM, l’Ilsi. Quand nous l’avons démasquée, elle a été renommée à son poste dans un premier temps puis a dû finalement démissionner. Et, devinez quoi ? Elle a rejoint son lobby d’origine !
Comment les politiques peuvent-ils accepter de renoncer à leur pouvoir et donner les clés aux multinationales ?
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