Personne ne semble savoir à quel prix les fonds vautours ont acheté ces créances. Ils pourraient parfaitement les avoir rachetées à 10 ou 20% de leur valeur nominale du fait du défaut de 2001 et vouloir maximiser le retour sur investissement en en obtenant 100% au lieu des 30% que l’Argentine a accordé à 97% de ses créanciers qui l’ont accepté quelques années après. Si leur attitude n’est pas illogique (après tout, le seul objectif d’un fond est de faire un maximum de profits), cela pose un problème de différenciation du traitement des créanciers, comme l’Argentine l’a plaidé, en vain, auprès de la Cour Suprême des Etats-Unis. En effet, si certains fonds parvenaient à obtenir 100% de la créance originelle, les autres créanciers ne pourraient-ils pas se retourner contre Buenos Aires et demander un traitement similaire, ce que le pays ne peut pas assumer ?
Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.