Des bombes à retardement sur les djihadistes de L’Etat islamique

Le Canard Enchaîné du 13 août 2014 –
Les frappes des avions américains sur l’Émirat islamique sont « trop tardives pour être efficaces, et elles semblent relever davantage de la communication politique« , prétend un général français. Mêmes remarques d’autres militaires et experts en renseignements sur le soudain voyage de Laurent Fabius à Bagdad et à Erbil.
Quant à ses déclarations sur place puis es appels à former « un gouvernement d’union nationale » et à la « réconciliation » entre Irakiens, interdit d’en rire.
A la direction du renseignement militaire, un officier de haut rang avance une explication politique intéressante du retard à l’allumage d’Obama : « Ni le Département d’État ni le Pentagone ne voulaient indisposer les principaux soutiens régionaux de l’Émirat islamique. A savoir l’Arabie saoudite, le Qatar et les services turcs, tous associés pour renverser Bachar avec d’autres insurgés.« 
Une bonne nouvelle, tout de même : ces monarchies pétrolières sont aujourd’hui plutôt méfiantes envers leurs protégés En effet, lors de l’instauration de leur Califat en Syrie et en Irak, des djihadistes, toujours trop bavards, ont annoncé qu’ils n’excluaient pas de s’en prendre aux lieux saints de l’Islam : La Mecque et Médine.
Quel manque de reconnaissance envers leurs financiers !

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