Règne animal – témoignage : sauvetage d’une baleine à bosse dans la mer de Cortez (Californie,) – Un rappel de la tragédie des filets abandonnés

Notre planète 06 /09/ 2014

Quand des Hommes sauvent une baleine d’une lente agonie (vidéo)

Baleine à bosse © Great Whale Conservancy

Heureusement, quelques histoires révèlent  le meilleur de nous-même comme ces observateurs qui vont sauver une baleine à bosse prise dans un filet et vouée à une mort lente et certaine.

C’est dans la mer de Cortez (Californie, Etats-Unis) qu’un équipage d’une association de défenseur des baleines découvre avec angoisse une baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) à l’agonie : sa queue et ses nageoires sont désespérément empêtrées dans un filet de pêche abandonné.

« Quand nous avons approché pour la première fois la baleine, elle était dans un état horrible… La décision pour la secourir est venue lentement. Nous savions qu’il y avait un risque. Mais nous avons décidé de le prendre » explique Michael Fishbach, co-directeur de l’association de défense des baleines Great Whale Conservancy.

Après une première plongée de Michael Fishbach pour mieux comprendre l’état de la baleine, l’équipage du petit bateau décide de tout mettre en oeuvre pour la libérer de ce filet et d’une mort certaine, comme en témoigne la vidéo que l’équipage a pu prendre.

Une heure plus tard, l’équipage du bateau réussit enfin à libérer la baleine. Le spectacle qui s’en suit est magnifique : la baleine libre de ces mouvements effectue une quarantaine de sauts impressionnants au-dessus de l’eau. Témoignage de reconnaissance ? Bonheur d’être enfin libre et bien vivante ? Il y a sans doute des deux.

La baleine à bosse est un cétacé de grande taille : les adultes atteignent habituellement 13 à 14 mètres de long et pèsent en moyenne 25 tonnes. La baleine à bosse effectue des sauts spectaculaires hors de l’eau, possède de longues nageoires pectorales et son chant est très élaboré. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier.

Si cette histoire date de juin 2011, elle méritait largement d’être relayée car elle témoigne aussi du formidable et indispensable travail de tous les défenseurs des animaux, qui luttent chaque jour pour un monde meilleur et plus harmonieux.

Elle rappelle également la tragédie des filets abandonnés ou « filets fantômes«  qui capturent et tuent de très nombreux animaux marins alors même qu’ils ne servent plus : environ 300 000 cétacés en meurent chaque année, une tragédie absurde qui ne tient qu’à notre responsabilité.

Auteur : Christophe Magdelaine / notre-planete.info – Tous droits réservés