Qui osera dire stop ?

mensuel gratuit Biocontact – septembre 2014 – l’édito de Jean-Pierre Camo
Oseriez-vous proposer à vos proches des aliments dont vous savez pertinemment que certains ingrédients nuisent ou nuiront à leur santé ? Évidemment non ! Les laisseriez-vous évoluer dans un environnement malsain avec les mêmes conséquences prévisibles ou tout du moins probables ? Même réponse Pourtant, à un moment ou à un autre, nous l’avons tous fait, certes avec l’excuse de l’ignorance.
Aujourd’hui, nous vivons un paradoxe incompréhensible A l’heure où le principe de précaution devient roi, où les normes sanitaires et environnementales se multiplient, de nouvelles menaces, très insidieuses, se font jour  et avec la ferme intention de s’installer dans la durée. Petite liste non exhaustive :
– les ondes électromagnétiques, toujours plus puissantes, à l’impact mal connu mais réel (avec l’apparition de l’électrosensibilité, une maladie très contraignante);
– le danger nucléaire : en espérant que nos centrales vieillissantes ne reproduiront pas le scénario catastrophe de Fukushima, sans parler de l’enfouissement de nos déchets radioactifs qui diffuseront leur poison pendant des millénaires;
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– les plantes OGM, devenues résistantes à l’herbicide RoundUp (mis en cause dans la mortalité des abeilles) et dont le Pr Gilles-Eric Séralini a démontré la toxicité;
– le mercure dentaire, toujours autorisé en France et en voie d’interdiction à l’étranger, dont la présence en bouche provoque son relargage dans le sang;
– l’agriculture agrochimique, qui non seulement produit des aliments appauvris en nutriments mais les charge en résidus de pesticides;
– certains plastiques de consommation courante, qui contiennent des perturbateurs endocriniens (exemple du bisphénol A);
– les vaccins et leurs graves effets secondaires (autisme, sclérose en plaques – voir le documentaire Silence on vaccine sur Youtube), car un vaccin, c’est un cocktail de virus, de bactéries et d’adjuvants peu recommandables;
– les nanomatériaux, ces tout petits éléments qui s’invitent à notre insu dans les objets du quotidien (mais aussi dans les aliments et les cosmétiques) et dont notre corps ne sait se débarrasser;
– sans oublier le nombre d’additifs alimentaires destinés à abaisser les coûts de fabrication, rallonger la durée de vie du produit, « améliorer » son apparence, bref, au bénéfice des industriels, mais jamais à celui des consommateurs…
Nous avons tout cela. Question toute bête : pourquoi personne ne dit stop à cette folie ? Les industriels font tout pour publier des études biaisées faisant croire qu’aucune preuve de toxicité n’est établie et les politiques, soumis à un intense lobbying, manquent de courage. Pourtant, de nombreux lanceurs d’alerte, chercheurs et auteurs indépendants élèvent la voix. Mais les écoute-t-on ?
Peu ou mal informés, nous arrivons à un point où, faire attention à sa santé deviendra un parcours du combattant.
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A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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