La Nouvelle République 03/05/2015
Le Neurodon au profit de la recherche sur le cerveau a été perturbé par la météo, vendredi. Mais la visite de ce jardin extraordinaire s’impose aujourd’hui.
L’opération Jardins ouverts pour le Neurodon au Domaine de Poulaines a dû être annulée, vendredi, en raison d’une météo déplorable.
Organisée conjointement par l’Association des parcs et jardins en région Centre et la Fédération pour la recherche sur le cerveau, elle a pour but de sensibiliser le public à la nécessité de mieux connaître le cerveau pour mieux le guérir.
Dans l’Indre, seul le Domaine de Poulaines participe à cette opération nationale qui se poursuit encore aujourd’hui. « Ma mère souffrait de la maladie d’Alzheimer. L’établissement qui l’accueillait, possède un magnifique jardin qui l’a aidée à affronter cette terrible maladie les dernières années de sa vie. » C’est ce qui a en partie poussé Valérie Esnault, propriétaire du château et du parc de Poulaines, à ouvrir son domaine au profit du Neurodon. « En espérant que les cieux soient plus cléments ce week-end pour que les dons au profit de la recherche soient importants. »
Le 1er mai marquait aussi l’ouverture de la première vraie saison de cet extraordinaire jardin qui recevra bientôt le label « jardin remarquable » et accueillera plusieurs événements culturels, ce printemps et cet été.
Acheté il y a vingt-cinq ans, le domaine emblématique de la commune, morcelé à la Révolution, a été reconstitué par Valérie Esnault. Le manoir des XVe et XVIIe a d’abord été entièrement restauré avant que la propriétaire y réalise, en vingt ans, plusieurs jardins sur 4,5 hectares, qui accueillent également un arboretum aux multiples essences rares (300 arbres), où trône un séquoia de 1870.
Roseraie, jardins de bambous, buis taillés en nuages du XIXe, surprenant cornus kousa, collections de pivoines, hémérocalles, iris, glycines… dont les parfums se prolongent jusqu’au ruisseau des carpes koïs. A voir absolument.
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Frédéric Baylot
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