Hollande, Sarkozy, Le Pen, les français ne veulent plus de vous. Alors on fait comment ?

REVOLUTION – Journal satirique, indépendant, optimiste et bien veillant de lutte contre l’idiocratie – N°1 Bimestriel /juin-juillet 2015 – 3,80 € dans tous les bons kiosques
l’Édito
Droite, gauche, centre… tout ça n’est plus qu’une espèce de folklore électoral qui vise à diviser pour mieux régner. Il est entretenu par une classe politique de plus en plus connivente avec la finance et de moins en moins guidée par la volonté de servir le peuple. Pis, aux quatre coins du globe, des puissants sans scrupules nuisent à l’homme et à la planète. Se résigner à les regarder faire ? Se dire qu’on ne peut plus rien pour changer les choses ? Certainement pas !
Soyons optimistes. Pacifistes. Bienveillants. Pensons à grande échelle plutôt que de succomber à l’individualisme si vital à la logique (illogique) de surconsommation, nerf de la guerre du Dieu argent qui décide de tout au profit d’une poignée de vautours cupides et au détriment des « petits ».
Informer et réfléchir aux solutions…
Nous ne prétendons pas connaître toutes les solutions. On les voit d’ici nos détracteurs, affirmer qu’on critique sans beaucoup proposer. C’est idiot ! On peut tout à fait voir ce qui ne va pas dans le monde tout en ayant l’humilité de dire qu’on ne sait tout ce qu’il faut faire. Nous ne sommes ni économistes, ni sociologues, ni historiens, ni politologues, ni philosophes. Nous sommes une petite poignée de journalistes qui en a vraiment ras-le-bol de contempler le triste spectacle qu’offre ce monde moribond, et surtout, la médiocrité des hauts perchés qui nous mènent droit à notre perte. Ce journal a pour vocation d’informer des hérésies et des abus de position, mais aussi des initiatives alternatives. Nous croyons qu’une (r)évolution est possible…
Que les cyniques et les blasés nous traitent d’utopistes, de révolutionnaires, d’anars, de petits cons irréalistes déconnectés des réalités. On s’en contrefiche ! Connectés aux réalités, nous le sommes. Nous avons que l’homme peut être une bestiale bestiole, il l’a largement prouvé Nous croyons aussi qu’il est capable de réparer les erreurs qu’il a commises. Freinons. Réfléchissons. Et arrêtons le lent suicide de notre espèce humaine…    
La Rédaction de REVOLUTION

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C’est un sondage réalisé par Opinion Way pour Marianne qui le dit : 41% des français ne voudraient voter ni pour Sarko, ni pour François, ni pour Le Pen. Seuls 22% des sondés voteraient pour la présidente du FN, 19% pour Sarkozy et 17% pour Hollande. Par ailleurs, 75% des personnes interrogées lors de ce sondage ont une mauvaise opinion du PS, 72% de l’UMP (alias les Républicains) et 71% du FN. Les « grands » partis ont donc du souci à se faire.
Ces chiffres sont éloquents. Ils montrent bine évidemment le ras-le-bol des citoyens quant à la politique politicienne et un véritable dégoût des positions antagonistes systématiques des uns et des autres au nom de la carrière et des ambitions des » « PDG » de ces partis qui sont devenus de véritables fonds de commerce sans substance.
Les résultats de cette enquête prouvent aussi que les gens sont prêts à changer le système politique poussiéreux. Ils en ont assez qu’on leur balance de la communication en pleine figure à longueur de temps, et deviennent de plus en plus conscients de la grande vacuité des ténors de la scène politico-médiatique. Hollande, Sarkozy et Le Pen, les français ne veulent plus de vous. Ils ne veulent pas non plus de vos copies moins usées que vous, les Valls, Cambadélis, Juppé, Lemaire et… Le Pen ou Le Pen – au FN, on ne dirige que si l’on porte ce nom !
Que peut donc faire la bande des trois ? Se retirer de la vie politique, pardi ! Tant qu’ils y sont, ils peuvent emporter avec eux leurs seconds couteaux rois de la langue de bois. La France a besoin de sang neuf, de personnes impliquées qui ont une véritable vision politique et philosophique afin de préparer l’avenir de nos mômes.     Nathan Mercereau
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A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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