Neuf raisons de se méfier de Sarkozy

 REVOLUTION – Journal satirique, indépendant, optimiste et bien veillant de lutte contre l’idiocratie – N°1 Bimestriel /juin-juillet 2015 – 3,80 € dans tous les bons kiosques

Nicolas Sarkozy est tout de même impayable ! Son nom est cité dans l’actu au sujet de tout un tas d’affaires, mais il est encore là ! Justement, récapitulons.On parle de Sarko au sujet de pas moins de neuf affaires On commence.

Petit un, il y a l’affaire des écoutes, dans laquelle il a été accusé d’avoir tenté d’obtenir des infos couvertes par le secret de l’instruction auprès de magistrat Gilbert Azibert.

Petit deux, l’affaire concernant les comptes de campagne de 2012. Il est visé « pour avoir fait payer par l’UMP des pénalités qu’il aurait dû régler lui-même après l’invalidation des comptes de sa campagne de 2012« , écrit Metro News. Le parquet de Paris a ainsi ouvert une information pour « abus de confiance », « complicité », et « recel » dans le cadre de cette enquête.

Petit trois, la justice s’intéresse à des contrats passés entre la France et le Kazahkstan en 2010 pour près de 2 milliards d’euros. Nicolas est soupçonné d’avoir fait pression en 2011 sur le Sénat belge à la demande du président Kazahk.

Petit quatre, l’affaire Bygmalion. D’après Le Monde, les enquêteurs se sont interrogés sur ce qu’il savait du système des fausses factures à l’UMP ayant servi à couvrir les dépenses excessives de sa campagne de 2012.

Petit cinq, il y aurait irrégularité dans des contrats conclus, sans appel d’offres, entre l’Élysée et neuf instituts de sondage pendant son quinquennat.

Petit six, la fameuse affaire Karachi ou l’éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995 – Nicolas Sarkozy était le porte-parole de cette campagne.

Petit sept, la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 a-t-elle été financée par le régime lybien ?

Petit huit, l’affaire Lagarde-Tapie dans laquelle la décision prise par Christine Lagarde de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant Tapie au Crédit lyonnais a été remise en cause.

Petit neuf, la justice s’intéresserait à trois voyages en jet effectués par Nicolas Sarkozy en 2012 et 2013, et facturés 300 000 euros à la société de son ami Stéphane Courbit. Des vols découverts lors de l’enquête « Air cocaïne », un trafic de stupéfiants présumé entre la République dominicaine et la France.

Sans parler de la récente déclaration du démissionnaire et contesté Sepp Blatter président de la FIFA. Dans un entretien accordé à Die Welt, le dirigeant suisse règle ses comptes et assure que Nicolas Sarkozy et d’autres dirigeants européens ont tenté d’influencer leurs représentants pour les votes des Mondiaux de football 2018 (Russie) et 2022 (Qatar).

Allez Sarkozy, si tu ne finis pas en prison, prends ta retraite et fais toi oublier !   Emma Berthot

C’était en 2012….