Pour une médecine durable

Alternative Santé – Édito de Septembre 2015 – Paul Dupont –

En matière d’énergie, on le sait, il existe une alternative aux énergies fossiles. Il en va de même pour notre santé : en effet, la pharmacologie pétrochimique n’est pas une fatalité, loin s’en faut. A ce titre, la Conférence mondiale sur le climat, qui se tient en décembre à Paris, aurait tout intérêt à se pencher sur les solutions durables en matière de médecine naturelle. Car tout est lié, et il n’y a pas que le réchauffement qui est ici en jeu, mais la survie même de l’espèce humaine, corrélée à l’appauvrissement de l’énergie vitale. Cette énergie là n’a pas comme source la pétrochimie.

L’alternative à cette pharmacologie autorisée réside dans des sources d’énergie qui empêchent le corps d’être malade, contrairement aux drogues chimiques qui l’épuisent, qui luttent contre des symptômes nécessaires et modifient sa physiologie, rompent son équilibre et obligent l’organisme à dépendre d’elles. Si l’on veut une santé durable, il faut d’abord augmenter l’énergie vitale du corps, la renouveler, la régénérer pour renforcer ses propres défenses.

Cette énergie, aussi inépuisable et renouvelable que l’énergie solaire, a des sources multiples, certaines encore insaisissables. Un jour, il sera peut-être possible de découvrir l’énergie des aliments (je ne parle pas de l’énergie calorique), incorporée dans les vitamines, les pigments et les oligoéléments. De même, qu’il sera possible de mesurer une énergie contenue dans l’air, apportée par l’oxygène.

Celle que l’on sait magnifier se trouve dans les molécules des plantes et dans leurs vitamines. Il est ainsi grand temps de se préoccuper de la survie de ces plantes qui soignent, alors que elles aussi souffrent des effets délétères de la pollution; je le répète, tout est lié sur Terre, et ceux qui détruisent notre environnement, qui vident la Terre de sa substance vitale, sont de la même engeance que ceux qui considèrent le corps humain comme une décharge pour leurs molécules chimiques plus dangereuses qu’utiles. Utiles, pourtant, elles le sont certainement, puisqu’ils continuent à en faire la promotion. Mais pour qui ? Pour quoi ? Sans aucun doute, plus sûrement pour leur profit que pour le bien commun.

Habiles manipulateurs, ils n’ont de cesse de vous faire croire que ces produits sont bénéfiques pour votre santé et qu’ils sont irremplaçables. C’est un peu oublier que ces substances sont en fait de pâles copies de synthèse des plantes originelles, celles qui soignent sans nuire. En outre, ces molécules dérivent du pétrole, ce qui les rend toxiques sur le long terme et impossibles à éliminer de notre environnement.

Si vous voulez faire un geste pour votre planète en même temps que pour votre santé (puisque les deux sont étroitement liées), évitez de vous gaver d’antidépresseurs, d’antalgiques et autres polluants chimiques. La phytothérapie remplira les objectifs que vous visez à merveille. Et elle le fera durablement.