Quand Greenpeace piège les scientifiques

L’âge de faire – janvier 2016 –
L’association Greenpeace vient de réussir un sacré tour de passe-passe. L’ONG a voulu savoir si en amont de la COP21, des chercheurs accepteraient d’être rémunérés pour rédiger des rapports servant les intérêts des industriels. 
Pour cela, un militant de l’ONG se faisant passer pour un consultant au service d’une compagnie pétrolière, à demandé à William Happer, professeur émérite à l’université de Princetown (New-Jersey), d’écrire un article sur les effets bénéfiques du pétrole et du gaz. Non seulement, il s’est exécuté contre une rémunération de 250 dollars de l’heure, mais il a accepté de mentionner qu’il n’avait reçu aucune compensation financière. Un autre professeur émérite de la Penn State University (Pensylvanie), s’est également fait piéger en acceptant d’écrire, à la demande du faux consultant, un rapport pour contrer les études de l’OMS établissant un lien entre la pollution de au charbon et une mortalité prématurée…

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A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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