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La fabrique de la soumission
Quand on demande à ces jeunes personnes ce qu’elles veulent faire dans la vie — et non pas ce qu’elles veulent faire de leur vie —, elles répondent assez logiquement qu’elles ne savent pas. Comment se déterminer par rapport à quelque chose dont on est tenu durablement à l’écart ?
À 13 ans j’avais d’autres rêves et d’autres envies que de regarder la vie passer par la fenêtre de mes salles de classe, petit rectangle d’espoir ouvert sur un monde interdit et dont on retrouve encore des croquis dans mes cahiers de l’époque. J’avais décidé de prendre mon mal en patience, d’ingurgiter toutes les connaissances inutiles et inintéressantes que l’on m’imposait, dans l’attente du moment où je pourrais m’échapper et accéder enfin aux savoirs qui m’intéressaient réellement.
L’école enferme, l’école gave de connaissances qui ne sont ni demandées ni désirées, évacue et prive de celles qui éveillent la curiosité, trie, sélectionne en fonction de savoirs et d’aptitudes qu’elle se garde bien de transmettre, contrôle l’énergie des jeunes générations dont les générations anciennes et fatiguées craignent exubérance, la puissance et la vitalité.
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