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Barroso, le Portugais qui gagne plein d’Euros
Bonne semaine pour les Portugais. Christiano Ronaldo a remporté l’Euro de foot et José Manuel Barroso va les accumuler chez Goldman Sachs. L’ancien patron de la Commission européenne devient conseiller de la firme américaine à l’origine de la crise des subprimes. La banque qui a été grassement rémunérée par La Grèce dans les années 2000 – 300 millions de dollars selon le « New York Times » – pour l’avoir aidée à masquer sa dette souveraine. Et qui, une fois la crise venue, n’a pas hésité à spéculer contre Athènes. Bref, une vraie banque d’affaires qui ne s’encombre pas de morale, manquerait plus que ça. Pour mieux filouter demain l’Union européenne, elle ne pouvait donc rêver meilleure recrue que celui qui a présidé la Commission pendant dix ans et en connaît toutes les ficelles. La preuve que « L’Europe ne sert pas les peuples mais la grande finance« , a aussitôt réagit Marine Le Pen, trop heureuse que l’ancien Premier ministre portugais alimente ainsi à si bon compte bancaire le populisme.
Personne ne résiste à Goldman Sachs, qui sait mettre le nombre de zéros nécessaires pour convaincre les grands de l’Europe de servir ses intérêts. « Desservir les citoyens, se servir chez Goldman Sachs« , a résumé le ministre du Commerce extérieur français, Matthias Fekl. Aucun autre responsable en exercice du vieux continent ne l’a encore rejoint dans la critique. Personne ne veut injurier l’avenir et une éventuelle reconversion… Rien d’étonnant à ce que les électeurs de l’Union soient parfois tentés de mettre tous leurs dirigeants dans le même Sachs.
A propos werdna01
Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
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