Conflit ukrainien – Le jour où… Poutine a rencontré Porochenko

Le Monde | 25.08.2016 à 11h20 • Mis à jour le 26.08.2016 à 07h06
Versée aux archives de la présidence de la République, où elle a été placée sous scellés, la photographie, datée du 6 juin 2014, est enregistrée sous le numéro 141522. Elle met en scène le président russe, Vladimir Poutine, l’œil noir, et son homologue ukrainien, Petro Porochenko, l’allure martiale.
Deux boxeurs séparés par la chancelière allemande, Angela Merkel, et par le chef de l’Etat, François Hollande, l’une esquissant un timide sourire, l’autre dans une posture marmoréenne, tous deux improbables arbitres d’un combat sur lequel pèse une ambiance de K.O.

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Mis au secret depuis deux ans, ce cliché résume à lui seul le conflit ukrainien et l’intervention du duo Hollande-Merkel pour le ­désamorcer.
Ce vendredi 6 juin 2014, à l’heure du déjeuner, la tension est à son comble au château de Bénouville (Calvados). Réunis un peu contre leur gré dans un salon du palais construit à la fin du XVIIIe siècle par Claude-Nicolas Ledoux, les présidents russe et ukrainien n’ont pas vraiment le cœur à s’ébaudir devant l’architecture néoclassique des lieux.
« Il faut une photo. Pour l’Histoire »
Les deux ennemis slaves, dont les pays respectifs s’enfoncent dans une guerre larvée, viennent de discuter une quinzaine de minutes, surveillés de près par le chef de l’Etat français et la chancelière allemande. Soudain, ils voient surgir Stéphane Ruet, le photographe officiel de la présidence de la République, qui s’arrête devant eux, prêt à « shooter  ». Sous le coup de la colère, le visage de Poutine s’empourpre.
« A un moment, je vois Merkel…
| Par Fabrice Lhomme et Gérard Davet
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A propos kozett

Deux phénomènes peuvent amener à une manipulation dans la prise en compte des informations par notre conscience : --> Le mirage qui voile et cache la vérité derrière les brumes de la sensiblerie et de la réaction émotionnelle. --> L’illusion qui est une interprétation limitée de la vérité cachée par le brouillard des pensées imposées. Celles-ci apparaissent alors comme plus réelles que la vérité qu’elles voilent, et conditionnent la manière dont est abordé la réalité … A notre époque médiatisée à outrance, notre vigilance est particulièrement requise !
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