Actualité MaVILLE Nantes 0809/ 2016
Des produits du paysan au consommateur, sans commission : les Amap rappellent leurs différences et atouts.
Des Amap se développent via des permanences sur les lieux de travail, comme au conseil régional © Photo PO-OL
Face à la concurrence plus forte de paniers vendus sur internet, les associations pour le maintien d’une agriculture paysanne veulent se renforcer.
À Nantes et dans l’agglomération nantaise, après une belle poussée, la demande stagne depuis près de quatre ans. « La présence des Amap reste forte en Loire-Atlantique par rapport à d’autres départements. Il y a 156 lieux de distribution, dont la moitié à Nantes et dans l’agglomération », précise Patrice Hurel, président de l’inter-Amap 44.
Les bénévoles d’inter-Amap luttent contre les idées reçues. « C’est par exemple très facile de créer une Amap. Il suffit de commencer avec trois, quatre personnes. Inter-Amap organise une réunion publique pour mettre en contact des consommateurs et un producteur de leur choix. Tous les producteurs qui jouent le jeu sont sur liste d’attente ». La dernière en date, avec des légumes, vient tout juste d’être créée au Bout-des-Landes à Nantes.
Pour se diversifier, de nombreux produits sont désormais proposés : oeufs, viande, poissons, etc. Et des Amap se créent aussi au sein des entreprises comme à Nantes, sur le même principe des Amap traditionnels.
Plus d’informations dans une double page à lire dans le journal Presse Océan du vendredi 9 septembre
Presse-Océan
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