Menu Next Door : goûtez les plats de vos voisins

Conso collaborative – 13/11/2016 – 

pot-544071_1920

Grâce à Menu Next door, je commande un repas cuisiné avec amour par un voisin, à un prix raisonnable et je le déguste chez moi.
Soupe pékinoise et porc sauté épicé au basilic sacré, ou filet de poisson frit et beignets de banane ? Ce soir, entre un dîner en Asie et un dîner dans les îles, mon cœur balance. Ces petits plats qui me font saliver sur mon smartphone, ce sont mes voisins qui les préparent chez eux et les proposent sur Menu Next Door à tous ceux qui, comme moi, aiment bien manger mais manquent de temps pour cuisiner. Menu Next Door est l’une des jeunes pousses de la foodtech qui monte. A l’origine, Nicolas Van Rymenant, un entrepreneur belge autodidacte de 31 ans, avait créé un groupe Facebook pour offrir à ses potes un gueuleton préparé à partir de produits achetés à la ferme : de simples quiches chèvre-épinards pour 5 euros par personne. « J’ai lancé un groupe, ça a pris! », s’exclame Nicolas.
La bouffe, ça crée des liens
Menu Next Door est ainsi né à Bruxelles, avant de faire des petits à Paris et à Londres au printemps dernier. « On est aujourd’hui toute une communauté ! On organise des fêtes régulièrement », se réjouit ce sociable pour qui la bouffe est un bon prétexte pour lancer la conversation. En six mois, Paris compte déjà plus de 550 chefs qui cuisinent pour leurs voisins (plus d’un millier à Bruxelles) et des dizaines de nouveaux s’inscrivent chaque semaine. A chacun son positionnement : certains ne font que du thaï, d’autres ne cuisinent que le vendredi…
Menu Next Door©Menu Next Door©
Mais tous sont notés par les consommateurs. « Tout passionné de cuisine peut devenir chef sur Menu Next Door, faire goûter ses bons petits plats au-delà de son cercle proche. » Au menu, de la cuisine maison, créative, saine, avec des produits frais et de qualité achetés au marché ou dans les commerces du coin. Une bonne dose de convivialité aussi, car chaque commande est une rencontre : je récupère mon repas directement chez mon voisin cordon-bleu, qui m’accueille à la coule dans sa cuisine. La bouffe, ça crée des liens. On discute, on boit un verre. On se lie d’amitié. Certains clients et chefs s’associent même à l’occasion pour préparer un repas en duo. « Un chef qui tourne bien vend 20 à 40 portions par semaine, d’après Nicolas. A 10 euros en moyenne l’entrée et le plat ou le plat et le dessert (entre 12 et 14 euros pour la formule entrée, plat, dessert), les mieux notés peuvent atteindre un chiffre d’affaires de 100 à 300 euros par jour.»

bottom-cta-desktop-ebbc0cb48e1348ea1ed8f2f0863deb873b5e7bb3191fa3290c37e86338a81530

 

A propos werdna01

Hors des paradigmes anciens et obsolètes, libérer la parole à propos de la domination et de l’avidité dans les domaines de la politique, de la religion, de l’économie, de l’éducation et de la guérison, étant donné que tout cela est devenu commercial. Notre idée est que ces domaines manquent de générosité et de collaboration.
Cet article, publié dans Social, est tagué . Ajoutez ce permalien à vos favoris.