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Deux-Sèvres – Agriculture : » Le bio n’est ni une secte ni une religion «
Fini les intrans, pesticides et la « période où on en était rendu à payer notre production deux fois ». Après son BEP agricole, l’enfant du Poiré-sur-Velluire (Vendée) a pourtant bien connu l’agriculture intensive, la course à la mécanisation, le petit doigt sur la couture des prix du marché. Pendant sept ans, son parcours atypique l’avait amené à travailler auprès d’un ingénieur agronome. Il y a beaucoup appris. « La filière industrielle, on l’a vu passer, dépassée. Le choc économique des années 2003, cela a été le ras-le-bol pour moi. La course à la rentabilité, l’endettement chronique, la perte d’autonomie et de repères n’avaient plus de sens », confie-t-il.
Avec des acteurs associatifs comme l’Association Terre de solidarité, l’agriculteur a pu refaire son déficit de confiance dans ce maillage humain, en lien avec le territoire. Sur les terres acquises en 1986 ici, faute d’avoir trouvé son prix dans une Vendée agricole alors très prisée, l’agriculture biologique a aussi permis à Patrice Fillonneau de voir proliférer le lien social. « Il nous a proposé gracieusement des terrains pour notre ail, nos oignons et nos échalotes, quand nous nous sommes retrouvés sans terre », se rappelle Ginette Robert, qui a présidé en son temps l’Association terre de solidarité, toujours parmi les fidèles des parcelles de Patrice Fillonneau.
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