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A cogolin, sur la plage abandonnée au FN, copinages et crustacés…
La ligne de conduite est simple : on brade ! Surtout que le maire craint fort de sauter, sa politique ayant déjà fait partir dix conseillers du Front national… La mairie vient donc de décider de vendre au promoteur Cogedim un terrain boisé de 13 hectares – une rareté -, dont 10 seront construits, pour, a l’arrivée, 60 000 m2 de logements. L’édile avait pourtant juré que ce joyau du littoral resterai dans le patrimoine communal. Pour les caisses de la ville, le prix de cession du terrain à la Cogedim n’est pas négligeable : 34 millions d’euros. Mais de l’avis de tous les experts en mètres carrés du cru, la municipalité aurait pu en tirer bien davantage. Un collectif d’indolents Cogolinois, regroupés au sein de l’association Place publique, a même osé avancer que le terrain valait le double. Le maire a ignoré ces excités. Lansade a fait adopter une modification simplifiée du plan local d’urbanisme (PLU) en conseil municipal, sous les applaudissements d’un public de fans FN.
Quelques mois après son arrivée, le maire a mis aux enchères la gestion et l’exploitation des 500 m2 de la plage des Marines (ça ne s’invente pas) de Cogolin. Trois candidats ont déposé un dossier. Jusque là, rien à dire. Sauf que l’un d’eux a vite été écarté par la municipalité et que les deux autres ne se sont pas battus comme des lions. D’un côté, une dénommée Marie-Laurence Guillemard, présentée par Lansade comme « gérante d’un restaurant à Paris », de l’autre, Farshad Forouzandeh, redoutable adversaire, ci-devant patron de l’Epi Club, joyeux établissement de Ramatuelle, où le maire FN a ses habitudes nocturnes avec ses amis locaux et nationaux du parti.
Dans cette autre commune varoise, dirigée par le frontiste David Rachline, un pote de Marc-Etienne Lansade, c’est aussi la grande braderie. Directeur de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle, le maire ne s’embarrasse pas. Pour faire rentrer de l’oseille et montrer qu’il n’augmente pas les impôts, il vend à tout-va : terrains de foot, courts de tennis, bords de mer… En moins de trois ans, Rachline a cédé pour 29 millions d’euros de réserves foncières à des promoteurs privés. A IP Gest, un bétonneur fréjusien, il a, par exemple, vendu près de 10 000 m2 de terrain, qui vont accueillir 160 logements pour 6,4 millions. Et, comme à Cogolin, il fait des affaire avec la Cogedim.
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