Le grand retour des herboristeries

Journal bimestriel Un Doigt dans l’actualité – N° 2 / janvier/février -Maël Jones –

A l’heure où les scandales sur les médicaments fleurissent, les herboristeries ne désemplissent pas. Pourtant, cette profession n’existe plus dans les textes – l’Association générale des pharmaciens de France qui souhaitait avoir le monopole de la vente de plantes médicinales, a réussi à obtenir en 1941 la suppression pure et simple du diplôme d’herboriste. En somme, les vendeurs de plantes, tisanes et autres décoctions n’ont plus le droit de présenter leurs produits comme des « remèdes ».

Depuis 2008, les herboristes ne disposent plus que de 148 végétaux inscrits sur le fameux décret, alors que « le botaniste français Paul Victor Fournier (1877-1964) avait recensé quelque 1 500 plantes médicinales », rappelle Reporterre.

En 2002, la directive européenne sur les compléments alimentaires a élargi l’autorisation de commercialisation à 600 plantes environ. Mais elle ne s’applique qu’aux produits dosés comme les gélules, gouttes et autres comprimés. Pas aux plantes dans leur forme la plus simple. Il reste donc aux herboristes à s’organiser et à trouver des alliés comme Jean-Luc Fichet qui, en 2011, alors qu’il était sénateur du Finistère, avait proposé un projet de loi pour recréer une profession et un diplôme d’herboriste. C’était alors tombé à l’eau…

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Les herboristes : des professionnels « clandestins » toujours persécutés par les pharmaciens épiciers  (02/05/2014)

…et un magazine très bien renseigné sur la phytothérapie : Plantes et Santé (le site)