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Pénélope pédale dans le brouillard
En attendant, les juges et les avocats peuvent meubler leurs loisirs en relisant les 58 pages du procès-verbal d’audition de dame Penelope : poilade garantie ! A aucun moment l’ex-« collaboratrice parlementaire » n’a apporté une preuve tangible du boulot qu’elle est censée avoir effectué. Ce vide n’empêche pas son mari de clamer sans complexe dans les médias que les juges croulent sous les « preuves matérielles » et les « témoignages » prouvant le dur labeur de se femme… « Tout ce qu’elle a dit reste invérifiable, flou et laborieux« , se marre un enquêteur. L’épouse du candidat, qui avait pourtant longuement préparé son audition, n’a été capable d’aligner, en guise de justificatifs, que des « il m’arrivait de…« , des « parfois, je… » ou des « quand mon mari était absent…« . Elle a également évoqué « des gens qui passaient au château » pour voir son époux et qu’elle recevait « alors dans la cuisine« , faute de bureau. Mais rien au sujet d’un véritable travail organisé. « Même si ce qu’elle a raconté est vrai, cela risque de plomber son dossier, commente un juriste, car elle n’a pas décrit aux juges l’activité d’une salariée, mais celle d’une mère au foyer qui, de temps en temps, et de façon aléatoire, aide son mari… »
Insensibles aux explications de madame, les magistrats – ainsi que l’avait annoncé « Le Canard » – l’ont mise en examen pour recel d’abus de biens sociaux, recel de détournement de fonds publics et recel d’escroquerie aggravée. François Fillon, lui, est considéré comme l’auteur principal de ce dernier délit. Mais les juges ont décidé d’attendre l’après-présidentielle pour le convoquer de nouveau. Et ils devront patienter jusqu’en 2022, si leur client réussit à décrocher l’indemnité élyséenne…
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