En Vrac – Norvège / Hongrie / Syrie / Israël

Le Monde 10-11/04/2017

Norvège – A Oslo, un horizon sans voiture et sans carbone – La capitale norvégienne, dirigée depuis 2015 par la gauche et les verts, s’est fixée pour objectif de diminuer de 95 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Lire la suite

Réunion spéciale du G7 sur la Syrie. Le sommet de Lucques, en Italie, est pour l’occasion élargi à la Turquie, aux Emirats arabes unis, à l’Arabie saoudite, à la Jordanie et au Qatar. La position du secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, sera particulièrement guettée, à la veille de sa visite à Moscou. Les Etats-Unis ont averti hier le régime de Bachar Al-Assad de ne pas procéder à de nouvelles frappes chimiques, affirmant au passage avoir cloué au sol 20 % de l’aviation syrienne dans leur bombardement de la semaine dernière.

Le président hongrois promulgue une loi menaçant « l’université Soros ». Janos Ader a signé lundi un texte régissant le fonctionnement des universités internationales, qui pourrait entraîner la fermeture de l’établissement fondé par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros. Des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées dimanche pour dénoncer ce projet. Après une marche spontanée hier, une nouvelle manifestation est prévue mercredi.

Soutien à l’« université Soros » en Hongrie. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Budapest, dimanche, en soutien à l’Université d’Europe centrale (CEU), financée par le milliardaire américain d’origine hongroise George Soros. Le gouvernement de Viktor Orban a adopté mardi une loi controversée susceptible de conduire à sa fermeture. L’objectif du mouvement : demander au président Janos Ader de ne pas la signer.

Syrie –« Il n’y a aucune option qui offrirait une solution politique avec Assad à la tête du régime » Dans un entretien à la chaîne américaine CNN, diffusé dimanche, l’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, a expliqué qu’il n’y avait aucune sortie de crise possible en Syrie, politiquement parlant, si Bachar Al-Assad se maintenait au pouvoir. « Si vous regardez la manière dont il agit, si vous observez la situation, alors il est très difficile de voir comment un gouvernement pacifique et stable pourrait émerger avec Assad », a-t-elle ajouté.

Israël – « Cette déclaration est contraire à la vérité historique telle qu’elle a été exprimée par les (…) présidents français, qui ont reconnu la responsabilité de l’Etat dans le sort des juifs français ayant péri lors de la Shoah » Michal Maayan, porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien, a condamné lundi les propos de Marine Le Pen. La candidate du Front national à l’élection présidentielle avait affirmé dimanche que la France n’était pas responsable de la rafle du Vél’ d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, à Paris. Au cours de celle-ci, plus de 13 000 juifs avaient été arrêtés avant d’être déportés et exterminés dans les camps nazis. En juillet 1995, Jacques Chirac avait reconnu la responsabilité de l’Etat.