Deuxième tour : démocratie ou dictature ?
Aimer Béthune 02/05/2017
Par Patrick Aulnas ( Diplômé d’études supérieures de droit public, ancien professeur agrégé d’économie-gestions) dans Contrepoints
Les petitesses politiciennes s’affichent sans vergogne entre les deux tours de la présidentielle. Nicolas Dupont-Aignan va à Canossa, agenouillé devant Marine Le Pen qui lui donne son onction : un poste de Premier ministre très virtuel. Jean-Luc Mélenchon et certains leaders de droite comme Laurent Wauquiez invitent leurs électeurs à ne pas voter pour Marine Le Pen. L’abstention, le vote blanc ou nul seraient aussi une solution. C’est faux. Ne pas appeler à voter Macron, c’est augmenter le risque de la dictature. Et lorsqu’un parti non démocratique comme le Front national s’empare du pouvoir, il ne le quitte que par la violence.
Aucun politicien professionnel ne peut l’ignorer.
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Le second tour de l’élection présidentielle de 2017 offre donc un choix élémentaire, caricatural, qui ne devrait pas faire partie des options proposées dans une démocratie. Marine Le Pen contre Emmanuel Macron, c’est la dictature qui s’oppose à la démocratie.
Le choix est simple, évident, mais la présence à ce stade du scrutin d’une ennemie de la démocratie symbolise aussi un échec culturel et moral de notre société.
Par Patrick Aulnas