La Nouvelle République 14/08/2017
Le déficit en eau est très criant cet été en France. Alors que le réchauffement climatique aggrave les prévisions, il est urgent d’agir plutôt que de subir.
Depuis des semaines, la terre a soif en France. Et pas seulement dans les régions dévastées par les incendies, comme en Corse encore ce week-end.
L’irrigation agricole, en première ligne des restrictions… et des critiques de certains. – (Photo NR)
L’actuelle question de l’eau ne date pas non plus de cet été. Il faut remonter à l’hiver dernier, avec une pluviométrie nettement déficitaire, sauf sur la Corse et du Roussillon aux Cévennes. Météo France a estimé que la dernière période hivernale compte parmi les cinq plus sèches depuis 1959. Comme l’automne n’avait pas été non plus favorable à la recharge des nappes, pas plus que le printemps où le déficit moyen s’est élevé à 15 % sur l’ensemble du territoire, la sécheresse dite hydrologique s’est installée : les ressources du sous-sol s’épuisent, lentement mais sûrement, le niveau des rivières et des lacs baisse.
« Préserver sur le long terme »