La guerre des boutons

Le billet de Michel Schifres

En 780 signes, un regard décalé, piquant et ironique sur l’actualité
 L’Opinion 03/01/2018
 L’année commence bien puisqu’elle débute par une trumperie. Le président américain a répliqué à son homologue de la Corée du Nord qui l’avait menacé : « Il y a toujours un bouton nucléaire sur mon bureau ». Le Donald ne s’est pas laissé impressionner : « Mon bouton est bien plus gros et bien plus puissant que le sien. Et il fonctionne ». Dans cette guerre des boutons, personne ne sait si l’Américain, consciemment ou non, pensait à ce que tout le monde pense. Car tel est bien un des mystères du temps : pourquoi l’humanité, du moins sa partie masculine, n’oublie jamais ses rivalités de cour d’école où la longueur de l’intime engendrait la fierté ou provoquait la déception ? Au fond il faut se réjouir de cette réminiscence. Elle montre que tout homme reste un petit garçon.
Michel Schifres mschifres@lopinion.fr 

A propos kozett

Deux phénomènes peuvent amener à une manipulation dans la prise en compte des informations par notre conscience : --> Le mirage qui voile et cache la vérité derrière les brumes de la sensiblerie et de la réaction émotionnelle. --> L’illusion qui est une interprétation limitée de la vérité cachée par le brouillard des pensées imposées. Celles-ci apparaissent alors comme plus réelles que la vérité qu’elles voilent, et conditionnent la manière dont est abordé la réalité … A notre époque médiatisée à outrance, notre vigilance est particulièrement requise !
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