La seconde vie des cabines téléphoniques inutilisées

Des 290.000 cabines téléphoniques qui subsistent en France, il n’en restera que 350 en 2018 dans les zones blanches où les téléphones portables passent mal. Délaissé depuis l’explosion de la téléphonie mobile, ce moyen de communication où il fallait parfois attendre longtemps dans le froid pour passer un appel est aujourd’hui laissé à l’abandon.
Pour l’opérateur Orange, ces cabines coûtent cher : dix millions d’euros par an. Les élus les plus nostalgiques ont, eux, conservé leurs cabines, et ont détourné leur usage, en bibliothèque par exemple. Orange cède l’habitacle gratuitement aux communes qui en font la demande.
Des cabines recyclées

Photo empruntée sur le net

A Albi (Tarn), Asnières-sur-Vègre (Sarthe), Salernes (Var) des cabines téléphoniques viennent d’être transformées en boites à lire. Des conventions sont signées entre Orange et les municipalités pour la mise à disposition gratuite de ces cabines qui sont ensuite équipées d’étagères, et d’une signalétique. Ces cabines transformées en micro bibliothèque participative retrouvent ainsi une nouvelle utilité, alors qu’elles auraient dû être broyées. Le phénomène devrait s’amplifier.
A Clermont-Ferrand,  l’association Kodon a installé deux mini-bibliothèques de rue dans le centre-ville.
 Cabine-aquarium présentée lors de la manifestation d’été « Le voyage à Nantes »
A Fercé-sur-Sarthe, une cabine téléphonique du village abrite un défibrillateur. L’autre sera été transformée en cabine à livres pour enfants.

A propos werdna01

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