L’exemple du Caire

Le billet de Michel Schifres
En 780 signes, un regard décalé, piquant et ironique sur l’actualité 
L’Opinion 27 Février 2018
Ce n’est pas chez nous que des choses aussi incroyables arriveraient. Au Caire, une chanteuse pop à succès vient d’être condamnée à six mois de prison pour diffusion de fausses nouvelles. Son tort ? Avoir dénigré le fleuve égyptien dans sa chanson « Avez-vous bu l’eau du Nil ? ». Dans cette odieuse ritournelle, elle se moquait de la qualité des flots, insistant sur leur pollution. Nous, réputés être un peuple moqueur, n’aurions pas cette audace. Pourtant les rats se promènent dans Paris et la baignade dans la Seine est interdite depuis 1923. Il est vrai que notre maire n’a pas la sévérité des édiles égyptiens : elle est mesurée, peu incline à décider en solitaire, soucieuse de démocratie et de participation. L’autoritarisme lui répugne et elle écoute chacun. Cool quoi.
Michel Schifres mschifres@lopinion.fr

A propos kozett

Deux phénomènes peuvent amener à une manipulation dans la prise en compte des informations par notre conscience : --> Le mirage qui voile et cache la vérité derrière les brumes de la sensiblerie et de la réaction émotionnelle. --> L’illusion qui est une interprétation limitée de la vérité cachée par le brouillard des pensées imposées. Celles-ci apparaissent alors comme plus réelles que la vérité qu’elles voilent, et conditionnent la manière dont est abordé la réalité … A notre époque médiatisée à outrance, notre vigilance est particulièrement requise !
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